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Les 4 vérités - Nicolas Dupont-Aignan
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Chroniqueur : Jeff Wittenberg Jeff Wittenberg reçoit Nicolas Dupont-Aignan, président de "Debout la France" et candidat à la présidentielle 2022, dans les 4 vérités. A moins de deux mois du scrutin, la course pour l’élection présidentielle de 2022 s'accélère. Pour aspirer au poste suprême, les candidates et candidats doivent d’abord obtenir les précieux 500 parrainages conformes et valides d'élus français pour faire une demande officielle auprès du Conseil constitutionnel. Si Emmanuel Macron - qui n’est pas encore officiellement candidat -, Valérie Presse ou encore Anne Hidalgo ont déjà obtenu les signatures nécessaires, d’autres candidats ont plus de difficultés à les obtenir. Parmi eux ? Marine Le Pen, Eric Zemmour ou encore Nicolas Dupont-Aignan. Selon la dernière publication du Conseil constitutionnel, ce dernier disposerait de 260 signatures valides, sur les 500 demandées. Le candidat souverainiste, tente pour la quatrième fois de briguer le poste de président de la République. « J’ai 15 jours pour convaincre 30 maires supplémentaires », assure-t-il, sur le plateau des 4 Vérités, vendredi 11 février, sur France 2. Pour lui, un parrainage « n’est pas un soutien, c’est permettre à la démocratie de fonctionner », estime-t-il. Il appelle ainsi les maires et les élus à se mobiliser. « Aujourd’hui, les maires ont parfois des pressions des intercommunalités et des partis politiques installés, il y a un vrai danger pour notre démocratie », ajoute-t-il. Pour encourager les maires à voter, le maire de Pau, François Bayrou a lancé, le jeudi 10 février, une plateforme baptisée notredemocratie.fr. L’objectif ? Proposer aux maires de parrainer les candidats qui n'ont pas obtenu les 500 parrainages nécessaires, mais à une condition : ledit candidat doit atteindre 10% dans les sondages. « Au nom de quoi, c’est la majorité qui va choisir ses opposants. On a l’impression d’être revenu à avant la République. Ce sont les Français qui doivent choisir », a lâché le président de « Débout la France », souhaitant appeler les Français à « réaliser ce qu’il se passe ». Bien que sa candidature ne fasse peu de doute, a moins de deux mois du scrutin, Emmanuel Macron, ne s’est pas encore officiellement déclaré candidat. Pour Nicolas Dupont-Aignan, l’actuel locataire de l’Elysée fait campagne au « frais du crédit public ». « Il prend les impôts des Français pour faire campagne et manipuler l’opinion. Le peuple français doit réagir. Il doit aller voter », affirme-t-il. « Convoi de la liberté » : que représentent-ils ? Le week-end du 12 et 13 février, le « Convoi de la liberté », un mouvement social qui fait largement penser aux prémices des Gilets jaunes, appelle à protester contre les mesures sanitaires et la baisse du pouvoir d’achat. Sur Facebook, les partisans de la mobilisation se sont réunis dans plusieurs groupes. L'un d'entre eux est passé de 50 000 à 350 000 membres, en moins de deux semaines. De son côté, le préfet de police de Paris a annoncé, jeudi 10 février, interdire les « convois de la liberté » qui prévoyaient de « bloquer la capitale » à partir de vendredi. « Le gouvernement choisit ses manifestations. Nous sommes en train de dériver dans une société qui n’est plus démocratique. En revanche, je dis au Convoi de la liberté, de respecter les autres Français, et d’aller voter dans deux mois », a conclu le candidat anti pass sanitaire.
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Chroniqueur : Jeff Wittenberg
Jeff Wittenberg reçoit Nicolas Dupont-Aignan, président de "Debout la France" et candidat à la présidentielle 2022, dans les 4 vérités.
A moins de deux mois du scrutin, la course pour l’élection présidentielle de 2022 s'accélère. Pour aspirer au poste suprême, les candidates et candidats doivent d’abord obtenir les précieux 500 parrainages conformes et valides d'élus français pour faire une demande officielle auprès du Conseil constitutionnel. Si Emmanuel Macron - qui n’est pas encore officiellement candidat -, Valérie Presse ou encore Anne Hidalgo ont déjà obtenu les signatures nécessaires, d’autres candidats ont plus de difficultés à les obtenir. Parmi eux ? Marine Le Pen, Eric Zemmour ou encore Nicolas Dupont-Aignan. Selon la dernière publication du Conseil constitutionnel, ce dernier disposerait de 260 signatures valides, sur les 500 demandées. Le candidat souverainiste, tente pour la quatrième fois de briguer le poste de président de la République. « J’ai 15 jours pour convaincre 30 maires supplémentaires », assure-t-il, sur le plateau des 4 Vérités, vendredi 11 février, sur France 2. Pour lui, un parrainage « n’est pas un soutien, c’est permettre à la démocratie de fonctionner », estime-t-il. Il appelle ainsi les maires et les élus à se mobiliser. « Aujourd’hui, les maires ont parfois des pressions des intercommunalités et des partis politiques installés, il y a un vrai danger pour notre démocratie », ajoute-t-il.
Pour encourager les maires à voter, le maire de Pau, François Bayrou a lancé, le jeudi 10 février, une plateforme baptisée notredemocratie.fr. L’objectif ? Proposer aux maires de parrainer les candidats qui n'ont pas obtenu les 500 parrainages nécessaires, mais à une condition : ledit candidat doit atteindre 10% dans les sondages. « Au nom de quoi, c’est la majorité qui va choisir ses opposants. On a l’impression d’être revenu à avant la République. Ce sont les Français qui doivent choisir », a lâché le président de « Débout la France », souhaitant appeler les Français à « réaliser ce qu’il se passe ». Bien que sa candidature ne fasse peu de doute, a moins de deux mois du scrutin, Emmanuel Macron, ne s’est pas encore officiellement déclaré candidat. Pour Nicolas Dupont-Aignan, l’actuel locataire de l’Elysée fait campagne au « frais du crédit public ». « Il prend les impôts des Français pour faire campagne et manipuler l’opinion. Le peuple français doit réagir. Il doit aller voter », affirme-t-il.
« Convoi de la liberté » : que représentent-ils ?
Le week-end du 12 et 13 février, le « Convoi de la liberté », un mouvement social qui fait largement penser aux prémices des Gilets jaunes, appelle à protester contre les mesures sanitaires et la baisse du pouvoir d’achat. Sur Facebook, les partisans de la mobilisation se sont réunis dans plusieurs groupes. L'un d'entre eux est passé de 50 000 à 350 000 membres, en moins de deux semaines. De son côté, le préfet de police de Paris a annoncé, jeudi 10 février, interdire les « convois de la liberté » qui prévoyaient de « bloquer la capitale » à partir de vendredi. « Le gouvernement choisit ses manifestations. Nous sommes en train de dériver dans une société qui n’est plus démocratique. En revanche, je dis au Convoi de la liberté, de respecter les autres Français, et d’aller voter dans deux mois », a conclu le candidat anti pass sanitaire.
Présenté par : Damien Thévenot, Maya Lauqué