Les 4 vérités - Boris Vallaud
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Chroniqueur : Jeff Wittenberg
Jeff Wittenberg reçoit Boris Vallaud, porte-parole d’Anne Hidalgo dans les 4 vérités.
Alors qu’Emmanuel Macron entame aujourd’hui une tournée diplomatique pour tenter de désamorcer la crise aux frontières de l’Europe, le chef d’État se rendra en priorité à Moscou avant de marquer une étape par Kiev. Le presque candidat à la présidentielle marque sa volonté de s’engager avant même de lancer sa campagne. Pour Boris Vallaud, porte-parole d’Anne Hidalgo, c’est une mesure « nécessaire », bien qu’il s’interroge sur la double casquette d’Emmanuel Macron, à la fois chef d’État français et Président du Conseil de l’UE. Une position ambiguë entre Joe Biden d’un côté, Vladimir Poutine de l’autre et une Europe globalement fragilisée. À la tête de la présidence de l’Union Européenne, Emmanuel Macron tarde à officialiser sa candidature, une prise de position désapprouvée par notre invité qui déplore « à la fois la qualité de la présidence française de l’UE et la qualité du débat démocratique en France ». À l’heure où l’Europe est profondément meurtrie par une crise sans précédent sur le front Est, il aurait fallu « une présidence complète qui ne s’arrête pas au mois de mars parce qu’Emmanuel Macron serait candidat à la présidence de la République » argue le conseiller départemental des Landes au micro de Jeff Wittenberg.
Présidentielle 2022 : le PS toujours derrière Anne Hidalgo ?
Porte-parole du Parti socialiste, Boris Vallaud soutient la candidature d’Anne Hidalgo qui, malgré sa défaite cinglante à la primaire de gauche, répète qu’elle ira « jusqu’au bout ». Régulièrement placée dans les sondages entre 2% et 3% des intentions de vote, la gauche socialiste est-elle encore derrière Anne Hidalgo ? « Il faut des voix pour les Français qui ont des vies dures, qui veulent vivre de leur travail, qui sont inquiets de l’inflation, qui veulent des services publics qui s’inquiètent de l’école et de la santé » défend le député. Récemment, un élu du PS a claqué la porte craignant « un risque létal » pour le parti. Pour Boris Vallaud qui veut incarner une gauche de gouvernement contre une gauche d’incantation incarnée par Jean-Luc Mélenchon, les poids-lourds socialistes (Martine Aubry, Bernard Cazeneuve) contrebalancent cette cassure au sein même du parti.
Au sommaire du programme d’Anne Hidalgo, une augmentation du SMIC à 15% qui fait grincer des dents les camps adverses. « C’est une mesure de justice » déclare Boris Vallaud qui soutient la faisabilité du projet avant d’ajouter que c’est « du pouvoir d’achat que l’on redistribue ». Et de conclure « On propose que le travail paye vraiment dans des mesures de justice qui n’altèrent pas la compétitivité de notre économie ».
Présenté par : Thomas Sotto, Julia Vignali