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Les 4 vérités - Gabriel Attal
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Chroniqueuse : Caroline Roux Caroline Roux reçoit Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement, dans Les 4 vérités. À quatre jours des fêtes, le nouveau variant Omicron continue de se propager en France. Selon le ministre de la Santé, Olivier Véran, il représente actuellement 7 à 12% des cas détectés mais pourrait devenir majoritaire d’ici une quinzaine de jours en France. L’inquiétude monte. Le 18 décembre dernier, le conseil scientifique a renforcé ses indications pour réduire les risques de contamination, lors des célébrations de Noël. Parmi elles : limiter le nombre d'invités, se faire tester avant de se rassembler, aérer la pièce au moins dix minutes par heure, « s'assurer que les personnes fragiles ont bien reçu leur dose de rappel », ou encore de leur faire porter un masque, tout comme les non vaccinées. « Ce variant est nettement plus contagieux que ce que l’on a connu avant », a expliqué Gabriel Attal, invité sur le plateau des 4 vérités, mardi 21 décembre, sur France 2. Néanmoins, le porte-parole du gouvernement a aussi affirmé que le rappel de vaccination était compatible face au variant Omicron, rappelant la nécessité de faire son rappel, en particulier pour « les personnes les plus fragiles et le personnel de santé ». Qu’en sera-t-il du 31 décembre ? Sur le sujet, le gouvernement préconise d'éviter les grands rassemblements. « Le variant Omicron rabat les cartes. Si on constate qu’il y a une reprise très forte de l’épidémie, évidemment que l’on ira au-delà », a assuré Gabriel Attal. L’objectif ? « Protéger notre hôpital et faire en sorte que la charge soit la moins importante possible », affirme-t-il, appelant à la vigilance de tous. En Europe, certains pays ont d'ores et déjà décidé de se reconfiner, comme les Pays-Bas ou le Danemark. En France, le scénario du reconfinement n’est pas encore envisagé, même si rien n’est exclu. « Cette épidémie continue à surprendre dans le monde entier. Mais quand on fait des efforts et que l’on est responsable, ça paye. Il n’y a pas de fatalité vis-à-vis de ce virus », a-t-il renchéri. Le gouvernement veut à tout prix éviter un report de la rentrée scolaire. « Ce n’est pas du tout l’hypothèse privilégiée. C’est très important que les enfants puissent aller à l’école. On a fait ce choix-là, en France, depuis le début ». Il l’assure : « On fera toujours le choix de l’école ». Ainsi, la fermeture des écoles apparaît comme « un ultime recours », s’il n’y a pas « d’autres choix pour protéger la santé des Français ». Le pass vaccinal, « une obligation vaccinale déguisée » Face à la flambée du variant Omicron, le gouvernement entend aujourd’hui accentuer la pression sur les personnes non-vaccinées. Courant janvier, l’actuel pass sanitaire devrait être transformé en pass vaccinal, une sorte « d’obligation vaccinale déguisée », a assumé Olivier Véran, lors d’une interview accordée à Brut. « Il n'est pas admissible que le refus de quelques millions de Français de se faire vacciner mette en risque la vie de tout un pays », a déclaré le Premier ministre Jean Castex, vendredi 18 décembre. Le projet de loi doit être présenté le 5 janvier en Conseil des ministres. « Les concertations ont démarré pour avancer aussi vite que possible », a précisé Gabriel Attal, assurant également que la campagne de vaccination des enfants pourrait débuter dans la foulée. Se pose également la question du pass sanitaire dans les entreprises. Si les syndicats y sont hostiles, les patrons cherchent aujourd’hui à la faire appliquer. Pour l’heure, aucun consensus ne semble avoir été trouvé. « L’objectif est d’inciter le plus possible à la vaccination car c’est notre meilleur outil face à la progression de l’épidémie », a-t-il conclu.
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Chroniqueuse : Caroline Roux
Caroline Roux reçoit Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement, dans Les 4 vérités.
À quatre jours des fêtes, le nouveau variant Omicron continue de se propager en France. Selon le ministre de la Santé, Olivier Véran, il représente actuellement 7 à 12% des cas détectés mais pourrait devenir majoritaire d’ici une quinzaine de jours en France. L’inquiétude monte. Le 18 décembre dernier, le conseil scientifique a renforcé ses indications pour réduire les risques de contamination, lors des célébrations de Noël. Parmi elles : limiter le nombre d'invités, se faire tester avant de se rassembler, aérer la pièce au moins dix minutes par heure, « s'assurer que les personnes fragiles ont bien reçu leur dose de rappel », ou encore de leur faire porter un masque, tout comme les non vaccinées. « Ce variant est nettement plus contagieux que ce que l’on a connu avant », a expliqué Gabriel Attal, invité sur le plateau des 4 vérités, mardi 21 décembre, sur France 2. Néanmoins, le porte-parole du gouvernement a aussi affirmé que le rappel de vaccination était compatible face au variant Omicron, rappelant la nécessité de faire son rappel, en particulier pour « les personnes les plus fragiles et le personnel de santé ».
Qu’en sera-t-il du 31 décembre ? Sur le sujet, le gouvernement préconise d'éviter les grands rassemblements. « Le variant Omicron rabat les cartes. Si on constate qu’il y a une reprise très forte de l’épidémie, évidemment que l’on ira au-delà », a assuré Gabriel Attal. L’objectif ? « Protéger notre hôpital et faire en sorte que la charge soit la moins importante possible », affirme-t-il, appelant à la vigilance de tous. En Europe, certains pays ont d'ores et déjà décidé de se reconfiner, comme les Pays-Bas ou le Danemark. En France, le scénario du reconfinement n’est pas encore envisagé, même si rien n’est exclu. « Cette épidémie continue à surprendre dans le monde entier. Mais quand on fait des efforts et que l’on est responsable, ça paye. Il n’y a pas de fatalité vis-à-vis de ce virus », a-t-il renchéri. Le gouvernement veut à tout prix éviter un report de la rentrée scolaire. « Ce n’est pas du tout l’hypothèse privilégiée. C’est très important que les enfants puissent aller à l’école. On a fait ce choix-là, en France, depuis le début ». Il l’assure : « On fera toujours le choix de l’école ». Ainsi, la fermeture des écoles apparaît comme « un ultime recours », s’il n’y a pas « d’autres choix pour protéger la santé des Français ».
Le pass vaccinal, « une obligation vaccinale déguisée »
Face à la flambée du variant Omicron, le gouvernement entend aujourd’hui accentuer la pression sur les personnes non-vaccinées. Courant janvier, l’actuel pass sanitaire devrait être transformé en pass vaccinal, une sorte « d’obligation vaccinale déguisée », a assumé Olivier Véran, lors d’une interview accordée à Brut. « Il n'est pas admissible que le refus de quelques millions de Français de se faire vacciner mette en risque la vie de tout un pays », a déclaré le Premier ministre Jean Castex, vendredi 18 décembre. Le projet de loi doit être présenté le 5 janvier en Conseil des ministres. « Les concertations ont démarré pour avancer aussi vite que possible », a précisé Gabriel Attal, assurant également que la campagne de vaccination des enfants pourrait débuter dans la foulée.
Se pose également la question du pass sanitaire dans les entreprises. Si les syndicats y sont hostiles, les patrons cherchent aujourd’hui à la faire appliquer. Pour l’heure, aucun consensus ne semble avoir été trouvé. « L’objectif est d’inciter le plus possible à la vaccination car c’est notre meilleur outil face à la progression de l’épidémie », a-t-il conclu.
Présenté par : Thomas Sotto, Julia Vignali