Les 4 vérités - Benoît Payan
Télématin- 6 min 12 s
- indisponible
- tous publics
Du même programme
- Télématin Télématin Émission du vendredi 22 novembre 2024 diffusé le 22/11 | 3 h
- Télématin Télématin Émission du jeudi 21 novembre 2024 diffusé le 21/11 | 3 h 1 min
- Télématin Télématin Émission du mercredi 20 novembre 2024 diffusé le 20/11 | 3 h 1 min
- Télématin Télématin Émission du mardi 19 novembre 2024 diffusé le 19/11 | 3 h
Chroniqueur : Jeff Wittenberg
Jeff Wittenberg reçoit Benoît Payan, maire de Marseille en duplex dans les 4 vérités.
Alors qu’Emmanuel Macron était de passage à Marseille du 1er au 3 septembre pour soutenir et proposer son plan d’investissements dans les écoles, les transports et la rénovation urbaine, le président de la République revient 5 semaines après sa visite très médiatisée. Une visite éclair pour « faire le service après-vente » de ce qu’il avait annoncé mais également pour « valider le plan définitif » consacré aux nouveaux aménagements estimés à plus d’un milliard d’euros. « On attend la décision de l’État, le montant et le mode de fonctionnement » explique Benoît Payan, maire PS. Lors de sa première visite, Emmanuel Macron n’avait pas caché son attachement à la cité phocéenne qu’il veut élever au rang de « deuxième ville de France ». Si Benoît Payan reste flou quant à ses attentes face aux prochaines déclarations du président, il affirme qu’il partage ses positions pour « fabriquer un vrai partenariat en créant une société dédiée chargée de reconstruire 175 écoles, de rénover 300 écoles ».
Début septembre, Emmanuel Macron évoquait des problèmes de gouvernance et déclarait que « l’État ne mettra plus d’essence dans un système qui garde ses freins ». À Marseille, les tensions sont toujours palpables entre le pouvoir municipal en place et les instances métropolitaines. « La ville est dans une situation assez difficile pour ne pas qu’on rajoute une question de politique politicienne », se défend le membre du Parti socialiste, qui explique fermement n’avoir « aucune leçon à recevoir », avant de poursuivre que « les Marseillais et Marseillaises ne méritent pas un débat de politique politicienne ».
Une Marseille à gauche : pour les élections présidentielles aussi ?
À moins de 200 jours des élections présidentielles, alors que les têtes d’affiches en lice pour l’Élysée commencent doucement à se dessiner, à qui le maire de Marseille va-t-il donner son soutien ? Membre actif du PS, son choix devrait naturellement se tourner vers la candidate de gauche Anne Hidalgo, mais le conseiller départemental des Bouches-du-Rhône refuse « de dealer un soutien à qui que ce soit ». Celui qui participe à la création du Printemps marseillais, une alliance de partis et de mouvements de gauche, souhaite célébrer une gauche unie aux prochaines élections présidentielles : « j’espère que la gauche et les progressistes seront capables de s’unir dans une élection présidentielle difficile ». En effet, il fustige les débuts de campagnes gouvernés par « des idées nauséabondes diffusées à longueur d’antenne ».
Présenté par : Damien Thévenot, Maya Lauqué