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Les 4 vérités - Jean-François Copé
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Chroniqueuse : Caroline Roux Caroline Roux reçoit Jean-François Copé, maire de Meaux dans les 4 vérités. L’ancien Premier ministre, Édouard Philippe, a lancé son parti Horizons pour constituer une nouvelle offre politique. Va-t-il faire de l’ombre à Emmanuel Macron ? Pour Jean-François Copé « c’est une démarche très intéressante qui vient s’ajouter à la recomposition générale à laquelle on assiste » mais qui n’en reste pas moins « un baiser de la mort » contre le Président en campagne. En effet, lors de son discours, le maire du Havre a pointé du doigt les deux grands échecs du quinquennat : l’insécurité et les déficits publics. Au programme du parti Horizons : « rétablir l’ordre dans les comptes et dans la rue avec un nouveau plan de retraite à 67 ans et une priorité budgétaire ». L’ancien président de l’UMP semble conquis par les propositions d’Édouard Philippe qu’il considère comme « des préoccupations numéro un » et se dit « étonné de voir que c’est un sujet absent du message présidentiel et insuffisamment présent à droite aussi ». Avec des niveaux de déficit très élevés, il souligne la gravité de la situation qui va impacter des générations entières pour rattraper le poids de la dette et des déficits. Si pour l’ancien ministre délégué des Budgets, Emmanuel Macron « n’est pas une âme réformatrice », il salue tout de même la gestion de la crise sanitaire d’un point de vue économique. Finances publiques : des limites atteintes ? La fin du quinquennat Macron fait l’objet de toutes les attentions avec un plan d’investissement proposé demain pour la France en 2030 dans lequel il souhaite développer les technologies d’avenir à l’instar du remboursement de la dette. Si Jean-François Copé évalue également les enjeux à venir, c’est à la condition qu’on réduise les dépenses de fonctionnement : « on ne peut pas investir suffisamment parce que les dépenses de fonctionnement de l’État sont énormes et qu'on n'imagine jamais dans la bouche d’Emmanuel Macron de les réduire ». La fin du quinquennat annonce le moment de vérité sur les finances publiques. Celui qui a été chargé de la Fonction publique sous le gouvernement Chirac déplore les dépenses de fonctionnement pharaoniques qui vont selon lui « étranger le pouvoir d’achat des Français ». Naufrage des Républicains ? Zemmour à droite toute Dans les sondages, la bulle Zemmour continue d’enfler à vitesse grand V se classant provisoirement dans le cercle restreint des admis au second tour. Celui qui revendique être « La droite de Pasqua, celle de l’ancien RPR », est une « imposture intellectuelle » au regard de Jean-François Copé qui a longtemps porté les couleurs du RPR. Pour lui, c’est une tentative classique de l’extrême droite pour s’accaparer le camp de droite avant de poursuivre que Zemmour « se nourrit d’une droite qu’on entend plus » au grand dam de ce dernier. Alors que le phénomène prend de l’ampleur, quelle serait le moyen de s’opposer au potentiel candidat ? « Refuser toute compromission et toute alliance avec lui » explique l’ancien député. Malgré la tentation pour certains candidats de droite de s’aligner au polémiste, il faut avoir « une digue étanche » en faveur d’une « droite décomplexée » s’exclame-t-il. Blanchi dans l’affaire Bygmalion dite aussi l'affaire des comptes de campagne de Nicolas Sarkozy, Jean-François Copé s’autorise donc un retour progressif dans la vie politique. Face à la montée de l’extrême droite, il explique vouloir « participer au débat public » avant de conclure que « ce que dit Éric Zemmour ne peut pas être pris à la légère et doit être contredit ».
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Chroniqueuse : Caroline Roux
Caroline Roux reçoit Jean-François Copé, maire de Meaux dans les 4 vérités.
L’ancien Premier ministre, Édouard Philippe, a lancé son parti Horizons pour constituer une nouvelle offre politique. Va-t-il faire de l’ombre à Emmanuel Macron ? Pour Jean-François Copé « c’est une démarche très intéressante qui vient s’ajouter à la recomposition générale à laquelle on assiste » mais qui n’en reste pas moins « un baiser de la mort » contre le Président en campagne. En effet, lors de son discours, le maire du Havre a pointé du doigt les deux grands échecs du quinquennat : l’insécurité et les déficits publics. Au programme du parti Horizons : « rétablir l’ordre dans les comptes et dans la rue avec un nouveau plan de retraite à 67 ans et une priorité budgétaire ». L’ancien président de l’UMP semble conquis par les propositions d’Édouard Philippe qu’il considère comme « des préoccupations numéro un » et se dit « étonné de voir que c’est un sujet absent du message présidentiel et insuffisamment présent à droite aussi ». Avec des niveaux de déficit très élevés, il souligne la gravité de la situation qui va impacter des générations entières pour rattraper le poids de la dette et des déficits. Si pour l’ancien ministre délégué des Budgets, Emmanuel Macron « n’est pas une âme réformatrice », il salue tout de même la gestion de la crise sanitaire d’un point de vue économique.
Finances publiques : des limites atteintes ?
La fin du quinquennat Macron fait l’objet de toutes les attentions avec un plan d’investissement proposé demain pour la France en 2030 dans lequel il souhaite développer les technologies d’avenir à l’instar du remboursement de la dette. Si Jean-François Copé évalue également les enjeux à venir, c’est à la condition qu’on réduise les dépenses de fonctionnement : « on ne peut pas investir suffisamment parce que les dépenses de fonctionnement de l’État sont énormes et qu'on n'imagine jamais dans la bouche d’Emmanuel Macron de les réduire ».
La fin du quinquennat annonce le moment de vérité sur les finances publiques. Celui qui a été chargé de la Fonction publique sous le gouvernement Chirac déplore les dépenses de fonctionnement pharaoniques qui vont selon lui « étranger le pouvoir d’achat des Français ».
Naufrage des Républicains ? Zemmour à droite toute
Dans les sondages, la bulle Zemmour continue d’enfler à vitesse grand V se classant provisoirement dans le cercle restreint des admis au second tour. Celui qui revendique être « La droite de Pasqua, celle de l’ancien RPR », est une « imposture intellectuelle » au regard de Jean-François Copé qui a longtemps porté les couleurs du RPR. Pour lui, c’est une tentative classique de l’extrême droite pour s’accaparer le camp de droite avant de poursuivre que Zemmour « se nourrit d’une droite qu’on entend plus » au grand dam de ce dernier. Alors que le phénomène prend de l’ampleur, quelle serait le moyen de s’opposer au potentiel candidat ? « Refuser toute compromission et toute alliance avec lui » explique l’ancien député. Malgré la tentation pour certains candidats de droite de s’aligner au polémiste, il faut avoir « une digue étanche » en faveur d’une « droite décomplexée » s’exclame-t-il.
Blanchi dans l’affaire Bygmalion dite aussi l'affaire des comptes de campagne de Nicolas Sarkozy, Jean-François Copé s’autorise donc un retour progressif dans la vie politique. Face à la montée de l’extrême droite, il explique vouloir « participer au débat public » avant de conclure que « ce que dit Éric Zemmour ne peut pas être pris à la légère et doit être contredit ».
Présenté par : Thomas Sotto, Julia Vignali