Les 4 vérités - Gabriel Attal
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Chroniqueuse : Caroline Roux
Caroline Roux reçoit Gabriel Attal secrétaire d’État auprès du Premier ministre et porte-parole du gouvernement dans le 4 vérités.
13-Novembre : un procès sous haute tension
Le procès des attentats du 13-Novembre s’ouvre aujourd’hui, il s’agit d’un événement historique qui a mis en alerte les préfets. « C’est un procès hors norme pour une blessure profonde » déclare Gabriel Attal avant de poursuivre qu’il peut « potentiellement y avoir un risque. « C’est la raison pour laquelle Gérald Darmanin [ministre de l’Intérieur] a souhaité rehausser encore le niveau de vigilance de l’ensemble de nos services partout sur le territoire ». Des années après ces attaques terroristes, le porte-parole du gouvernement se réjouit de l’unité du pays malgré le choc qui aurait pu coûter sa division. « On continue à vivre en France avec nos valeurs » s’exclame le secrétaire d’État. L’ex-adhérant au Parti socialiste soulève l’enjeu primordial de ce procès en faveur de la République « juger le terroriste c’est le signe de maturité d’un État de droit ». Comme pour les victimes et rescapés du 13-Novembre, Gabriel Attal souhaite voir s’éclaircir certaines zones d’ombre lors du procès pour pouvoir « se reconstruire ». Alors qu’Anne Hidalgo dit craindre la sortie de prison pour les terroristes et que les candidats de droite ont tous des propositions pour renforcer la lutte contre les réseaux islamistes, sommes-nous suffisamment armés contre le terrorisme ? Pour celui qui a rejoint La République en marche « la lutte contre le terrorisme est peut-être le sujet qui peut rassembler les forces politiques ». A l’heure où les Français ressentent le « besoin de sécurité », Gabriel Attal déclare que le gouvernement agit sur ce volet depuis 2017 « en renforçant drastiquement les moyens et en faisant que la fermeté soit aussi au rendez-vous. »
Élection présidentielle 2022 : quelles sont les urgences de fin de mandat ?
Le dernier séminaire gouvernemental de rentrée avant la présidentielle se tient mercredi 8 septembre 2021, quelles sont les urgences de fin de mandat ? Gabriel Attal ne perd pas de vue la lutte contre l’épidémie qu’il estime être au premier plan avec « la relance économique du pays ». « On a des signaux extrêmement positifs qui peuvent nous rendre optimistes avec un taux de croissance qui est plus élevé que la moyenne de l’Union européenne parce que notre plan de relance fonctionne » déclare l’ancien coordinateur du groupe LREM. Côté réformes, celle des retraites « n’est pas complètement enterrée ». Dès lors que les conditions seront réunies et la crise de Covid-19 stabilisée, « il faudra reprendre la réforme des retraites » soutient Gabriel Attal. Fin des régimes spéciaux ? La question reste pour le moment en suspens. L’ex-membre du cabinet de la ministre de la Santé déclare que le gouvernement est « toujours au rendez-vous de ses responsabilités », et ce malgré les conséquences politiques négatives qu’elles peuvent engendrer. D’autres « chantiers » risquent de se poursuivre dans les mois à venir, notamment la question du travail et de l’assurance chômage qui est une réforme majeure selon le porte-parole du gouvernement, toujours motivé par la question « d’équité, de précarité et de reprise de l’emploi ».
Le Premier ministre s’est exprimé hier à Angers devant les parlementaires de la majorité et a indiqué que dans le projet de loi de financement de la sécurité sociale il y aurait des « mesures fortes sur la question de l’autonomie et de la dépendance ». Convention citoyenne sur la fin de vie ? « C’est un sujet sur lequel pourrait se tenir une convention » déclare le député. Pour la sphère médicale, l’heure est grave : un collectif de médecins s’est réuni hier pour dénoncer les menaces de mort dont ils font l’objet et demande la protection des politiques. Le gouvernement va-t-il répondre à cet appel à l’aide ? Pour Gabriel Attal c’est une situation intolérable quel'Éxécutif ne laissera pas passer : « la République se doit de les protéger car ils nous protègent [les médecins], ça veut dire qu’il y aura une fermeté absolue». Une enquête a été ouverte pour identifier les auteurs pour qu’ils soit punis et « sévèrement sanctionnés ». Celui qui revendique appartenir au « camp de la raison » pour la présidentielle de 2022 dit croire en « de nouvelles conquêtes possibles pour les Français et à tous les niveaux ».
Présenté par : Thomas Sotto, Julia Vignali