Les 4 vérités - Aurore Bergé
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Chroniqueur : Guillaume Daret
Guillaume Daret reçoit Aurore Bergé, présidente déléguée du groupe LREM à l'Assemblée nationale, dans les 4 vérités.
Afghanistan : la fin des opérations françaises
Dans la nuit de vendredi à samedi 28 août, la France a mis fin à sa mission d’évacuation depuis Kaboul en Afghanistan. Près de 3 000 personnes ont été évacuées dont 2 600 Afghans. Cependant plusieurs centaines qui ont aidé la France sont encore sur place. « Il faut continuer à travailler pour faire sortir celles et ceux qui doivent être protégés par la France », déclare Aurore Bergé, présidente déléguée du groupe LREM à l’Assemblée nationale, avant de poursuivre : « La France a été exemplaire. Nous ne sommes pas partis seulement avec nos diplomates alors que certains pays l’ont fait. Nous sommes partis avec toutes celles et ceux qui ont aidé, accompagné la France et qui sont aujourd’hui, potentiellement des cibles.
L’ONU estime 500 000 réfugiés Afghans cette année. « La France a déjà accueilli près de 9 000 réfugiés en 2020 », affirme l’ancienne porte-parole de La République en marche. « La plupart de celles et ceux qui demandaient le statut de réfugié et qui étaient issus d’Afghanistan ont été acceptés. On ne peut pas statuer aujourd’hui sur un chiffre. Il faut accueillir celles et ceux qui doivent l’être ». En parallèle, certains pays européens comme l’Autriche ont refusé d’en accueillir. Pour Aurore Bergé, « on ne peut pas l’accepter ». « Il doit y avoir une solidarité et coopération européenne. De la même manière que j’entends aussi certains maires dans notre pays qui refuseraient d’accueillir des réfugiés comme Christian Estrosi à Nice, c’est inacceptable », s’insurge la députée. « Ce ne sont pas les maires qui décident s' ils accueillent ou pas. C’est la France ». De plus, la femme politique précise « qu’il est hors de question de reconnaître le régime Taliban qui est arrivé par la force et qui est en totale opposition avec l’ensemble de nos valeurs ».
Pass sanitaire et rentrée politique : une actualité chargée
L’autre actualité majeure de ce samedi 28 août est la septième journée de mobilisation contre le Pass sanitaire. La semaine dernière, il était plus de 175 000 personnes à manifester leur mécontentement dans les rues de France. « Chaque jour, il y a plus de personnes qui se font vacciner que de personnes qui manifestent. (…) Cela veut dire que les Français, soit par choix ou aussi parce qu’ils comprennent que de toute façon il n’y a pas d’autre solution, ont accepté de faire le choix de la vaccination » déclare Aurore Bergé.
Le mois de septembre marque également la rentrée politique. Alors que les annonces de candidatures à droite semblent sans fin, on pourrait se demander ce que fait La République en marche. « Nous avons un candidat et il s’agit d’Emmanuel Macron », affirme la présidente déléguée de LREM à l’Assemblée nationale. « Il n’y a pas vraiment d’ambiguïté sur le fait que celles et ceux qui sont les parlementaires, les élus, les militants du parti et du Modem, souhaitent que le président de la République puisse se représenter et puisse être réélu. (…) Je pense que la primaire n’est pas le meilleur moyen de sélection ». Aurore Bergé ajoute « qu’il faudrait au moins engager la réforme des retraites avant la fin du quinquennat ».
Présenté par : Damien Thévenot, Maya Lauqué