Les 4 vérités - Roxana Maracineanu

Télématin

Chroniqueuse : Anne Bourse   Anne Bourse reçoit Roxana Maracineanu, ministre déléguée chargée des Sports et ancienne médaillée olympique, dans les 4 vérités.   Jeux Olympiques par temps de Covid = Jeux Olympiques inédits    Après avoir été reportés d’une année à cause de la pandémie de Covid-19, le coup d’envoi des Jeux Olympiques de Tokyo sera donné ce vendredi 13 juillet. Roxana Maracineanu a été en 1998 championne du monde de natation 200 mètres dos puis médaillée d’argent en 2000 aux JO de Sydney. La ministre déléguée chargée des Sports ressent une émotion particulière. « On est toujours un peu moussé à l’approche du coup d’envoi. (…) Vu la période qu’on vient de vivre, je crois que les athlètes sont plus motivés que jamais », déclare l’ancienne championne.    Pour la première fois, la cérémonie d’ouverture se déroulera à huis clos avec seulement un peu moins de 1 000 personnes pourront y assister alors que le stade Shin kokuritsu kyōgijō possède une capacité d’accueil de 68 000 places assises. « La cérémonie d’ouverture reste un moment fatigant même s’il n’y a pas de public dans les tribunes. On ne peut pas s’empêcher de la suivre à la télévision car oui, c’est le moment. C’est le top départ de cette quinzaine », explique Roxana Maracineanu.    Pour la ministre, cette particularité de ne pas avoir de public qui soutient les sportifs en compétition n’est pas forcément un handicap. « Si on a l’habitude d’être soutenu par sa famille ou que l’on sait se servir du public, cela peut être pénalisant. Maintenant, tout le monde va être à égalité. Il n’y aura pas de Japonais comme on l’a craint à un moment pour que justement les adversaires Japonais soient favorisés par rapport aux autres. (…) Ce que l’on doit toujours maîtriser ce sont tous les à côté de la compétition pour arriver à rester vraiment concentré sur ce qu’on a à faire. Cela nous rapproche peut-être plus de ce qu’on fait à l’entraînement ».    En plus du stress lié à la compétition, les athlètes subissent un stress quotidien qui est celui de la Covid-19. En effet, si l’un d’entre eux est testé positif, il ne pourra pas participer aux épreuves. « Depuis 15 mois ils sont habitués car ils ont commencé à se dépister très vite pour pouvoir continuer à s’entraîner. Mais c’est vrai que plus ça avançait, plus il y avait des contraintes de la part du Comité d’organisation. Le gouvernement japonais a vraiment proposé ses jeux en se protégeant au maximum ainsi que sa population. Les sportifs sont inquiets de savoir s' ils vont pouvoir participer à leurs épreuves » explique la nageuse.    En 2024, c’est Paris qui accueillera les prochains Jeux Olympiques. Contrairement au Japon qui a doublé son budget avec près de 15 milliards d’euros dépensés, la capitale devrait jouer les bonnes élèves en respectant les 8 milliards d’euros. « Seulement un milliard pèsera sur le contribuable parce que nous avons déjà tous les équipements qui sont construits, sauf la piscine olympique » ajoute la ministre.    La cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Tokyo est à suivre sur France 2 à partir de 12h35.