Les 4 vérités - Julien Aubert
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Chroniqueur : Jeff Wittenberg
Jeff Wittenberg reçoit Julien Aubert, député et vice-président du groupe LR à l'Assemblée nationale, dans les 4 vérités.
Pass sanitaire : « on ne doit pas légiférer dans l’urgence »
Le projet de loi instaurant le Pass sanitaire sera examiné à partir de ce mardi 20 juillet à l’Assemblée nationale. Le gouvernement y a apporté un certain nombre d’ajustements notamment sur les centres commerciaux ainsi que la période de rodage et le montant des amendes. Le député Julien Aubert affirme « que ce texte a été préparé un peu dans la précipitation ». « Je crois qu’il est difficile quand on parle de l’alimentaire de mettre des restrictions », poursuit-il.
Initialement, les restaurateurs auraient pu être pénalisés d’une amende pouvant aller jusqu’à 45 000 euros si le Pass sanitaire n’était pas appliqué dans leur établissement. Jugée disproportionnée par le Conseil d’État, elle sera finalement de 1 500 euros et de 4 000 euros si récidive. Le vice-président du groupe Les Républicains à l’Assemblée nationale soutient ce changement. « Ce n’est pas aux restaurateurs ni aux hôteliers de faire la police. Toute personne qui a déjà été au milieu d’un rush touriste sait qu’entre midi et 15h, un restaurateur a autre chose à faire. On aurait d’ailleurs peut-être dû s'inspirer du Luxembourg où on dit aux restaurateurs 'soit vous mettez en place ce contrôle du Pass, soit vous avez les distanciations sociales et les masques'.
Cependant, Julien Aubert explique qu’il n’aurait pas suivi cette ligne. « Le vrai sujet est un sujet médical qui est celui de la vaccination obligatoire. ce qui pose la question d’avoir un vaccin au stade trois, expérimental, et de forcer quelque part les gens à être volontaire pour tester ce vaccin, ce qui, évidemment crée des crispations. J’aurais préféré un calendrier plus large, comme par exemple un vaccin obligatoire au 1er octobre, mais pas pour tout le monde ».
Or, le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal juge que « l’épidémie va à la vitesse de l’éclair ». Pour le conseiller régional de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, « on ne doit pas légiférer dans l’urgence ». « On ne peut pas invoquer l’urgence quand vous avez des manifestations aussi violentes. (…) S’il ne fallait pas attendre, dans ce cas là, pourquoi est-ce qu’en mai, lorsque nous avons eu les informations sur le variant Delta en Inde, le gouvernement a décidé de tout ouvrir ?! ».
Présidentielle 2022 : une primaire de la droite avec Xavier Bertrand et Éric Zemmour ?
Ce mardi 20 juillet, Les Républicains vont parler de la présidentielle de 2022. À neuf mois de l’élection, les candidats potentiels à cette primaire au sein de la droite doivent se retrouver. Valérie Pécresse, Laurent Wauquiez, Michel Barnier, Bruno Retailleau, ils seront tous présents sauf Xavier Bertrand, qui serait en tête des sondages, qui fait cavalier seul et qui dit « pas de primaires ». « Je crois que notre enjeu c’est d’avoir un candidat derrière lequel tout le monde va se mettre pour 2022. La meilleure manière de départager les ambitions, c’est par le vote. Ce que je dis c’est que Les Républicains devraient en septembre faire voter leurs adhérents en disant « Voulez-vous soutenir ou pas celui qui ne veut pas participer à la primaire ? Si la réponse est « non », dans ce cas là, vous organisez une primaire », déclare Julien Aubert.
Le vice-président du groupe LR à l’Assemblée nationale est à l’initiative du mouvement Oser la France. Une université d’été est organisée pour débattre et échanger des idées. « Mon invitation s’adresse d’abord aux Républicains. (…) Ça peut-être intéressant d’ouvrir à Xavier Bertrand ou à Éric Zemmour. Ce dernier ne fait pas partie de notre famille. Il y a des idées que je partage avec lui.Il y a d’autres idées très radicales notamment sur l’Islam que je ne partage pas. Mais je constate qu'il y a une partie de notre électorat qui l’écoute ».
Présenté par : Laurent Bignolas