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Les 4 vérités - Bruno Retailleau
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Chroniqueuse : Caroline Roux Ce lundi 28 juin, au lendemain du second tour des élections régionales, Bruno Retailleau, président du groupe LR au Sénat, était l’invité des 4 vérités sur France 2. Dimanche 27 juin 2021, la droite a tenu ses positions dans sept régions, faisant d’elle la principale force d’opposition. Cela lui donne certaines ambitions pour l’élection présidentielle de 2022.Néanmoins, ce dernier scrutin a surtout été marqué par un très fort taux d’abstention, et le second tour n’a pas connu de sursaut de participation. « C’est la responsabilité des élus, et non des électeurs. (…) Il y a un échec collectif. Trop de promesses trahies, trop de réformes abandonnées ou oubliées, trop de référendums piétinés parfois… Il y a une responsabilité particulière d’Emmanuel Macron », a estimé le sénateur de Vendée au micro de Caroline Roux. Et d’ajouter : « Cela devrait déjà guider Emmanuel Macron qui ne tirera aucune leçon de ces résultats. (…) Il faut arrêter de diviser les Français. Le ‘en même temps’ divise les Français, il creuse les fractures françaises. Il devrait faire des réformes. Il a été élu, c’était sa grande promesse pour l’efficacité, pour la transformation. Et bien qu’il transforme, qu’il fasse des réformes à compter par la première : celle des retraites ». Ces élections ont aussi montré l’échec du Rassemblement national qui n’a remporté aucune région. « Les électeurs ne veulent pas le face-à-face qu’on voudrait leur imposer qui serait le face-à-face qu’on a connu sans cesse au deuxième tour des dernières présidentielles. On doit pouvoir porter un projet alternatif », a expliqué l’élu qui appelle cependant à la prudence. « Attention à ne pas trop triompher. On a eu de bons résultats mais le succès aux territoriales ne veut pas dire automatiquemnt, le succès à la présidentielle. La droite est majoritaire mais rien n’est joué ». Concernant le Rassemblement national à la prochaine présidentielle : « Les Français ne veulent pas lui donner les clés de la porte France. Il y a ce plafond de verre qui concerne la compétence, la démagogie. Il (le RN NDLR) ferait plus de mal de que de bien », a-t-il renchéri sur le sujet. Qui pour incarner la droite ? Xavier Bertrand, Valérie Pécresse, Laurent Wauquiez… La droite a-t-elle un candidat naturel en vue de la prochaine élection présidentielle ? « Il n’y a pas de candidat naturel. On a des candidats qui se sont bien placés. Il ne faut pas disperser cette victoire, il faut au contraire l’amplifier », a déclaré l’homme politique qui estime que l’union de la droite est le seul moyen de l’emporter. « Il y a une responsabilité et nous devons être à la hauteur de l’enjeu. Seule la droite peut perturber le face-à-face entre E. Macron et M. Le Pen », a-t-il rappelé. Et de poursuivre : « On doit se parler, on doit composer cette équipe "France" ». Bruno Retailleau souhaite également une ligne claire pour la droite. « Les électeurs ne veulent pas la confusion, ils veulent une droite de conviction ». Pourtant, hier soir, Xavier Bertrand a réitéré son acte de candidature sous l’étiquette de son propre mouvement. « Parlons-nous. Je crois que là on peut se rassembler. Chacun sent bien qu’il y a une responsabilité qui pèse sur ses épaules. Si on est désunis, alors ce sera terminé », a-t-il conclu.
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Chroniqueuse : Caroline Roux
Ce lundi 28 juin, au lendemain du second tour des élections régionales, Bruno Retailleau, président du groupe LR au Sénat, était l’invité des 4 vérités sur France 2.
Dimanche 27 juin 2021, la droite a tenu ses positions dans sept régions, faisant d’elle la principale force d’opposition. Cela lui donne certaines ambitions pour l’élection présidentielle de 2022.
Néanmoins, ce dernier scrutin a surtout été marqué par un très fort taux d’abstention, et le second tour n’a pas connu de sursaut de participation. « C’est la responsabilité des élus, et non des électeurs. (…) Il y a un échec collectif. Trop de promesses trahies, trop de réformes abandonnées ou oubliées, trop de référendums piétinés parfois… Il y a une responsabilité particulière d’Emmanuel Macron », a estimé le sénateur de Vendée au micro de Caroline Roux. Et d’ajouter : « Cela devrait déjà guider Emmanuel Macron qui ne tirera aucune leçon de ces résultats. (…) Il faut arrêter de diviser les Français. Le ‘en même temps’ divise les Français, il creuse les fractures françaises. Il devrait faire des réformes. Il a été élu, c’était sa grande promesse pour l’efficacité, pour la transformation. Et bien qu’il transforme, qu’il fasse des réformes à compter par la première : celle des retraites ».
Ces élections ont aussi montré l’échec du Rassemblement national qui n’a remporté aucune région. « Les électeurs ne veulent pas le face-à-face qu’on voudrait leur imposer qui serait le face-à-face qu’on a connu sans cesse au deuxième tour des dernières présidentielles. On doit pouvoir porter un projet alternatif », a expliqué l’élu qui appelle cependant à la prudence. « Attention à ne pas trop triompher. On a eu de bons résultats mais le succès aux territoriales ne veut pas dire automatiquemnt, le succès à la présidentielle. La droite est majoritaire mais rien n’est joué ». Concernant le Rassemblement national à la prochaine présidentielle : « Les Français ne veulent pas lui donner les clés de la porte France. Il y a ce plafond de verre qui concerne la compétence, la démagogie. Il (le RN NDLR) ferait plus de mal de que de bien », a-t-il renchéri sur le sujet.
Qui pour incarner la droite ?
Xavier Bertrand, Valérie Pécresse, Laurent Wauquiez… La droite a-t-elle un candidat naturel en vue de la prochaine élection présidentielle ? « Il n’y a pas de candidat naturel. On a des candidats qui se sont bien placés. Il ne faut pas disperser cette victoire, il faut au contraire l’amplifier », a déclaré l’homme politique qui estime que l’union de la droite est le seul moyen de l’emporter. « Il y a une responsabilité et nous devons être à la hauteur de l’enjeu. Seule la droite peut perturber le face-à-face entre E. Macron et M. Le Pen », a-t-il rappelé. Et de poursuivre : « On doit se parler, on doit composer cette équipe "France" ».
Bruno Retailleau souhaite également une ligne claire pour la droite. « Les électeurs ne veulent pas la confusion, ils veulent une droite de conviction ». Pourtant, hier soir, Xavier Bertrand a réitéré son acte de candidature sous l’étiquette de son propre mouvement. « Parlons-nous. Je crois que là on peut se rassembler. Chacun sent bien qu’il y a une responsabilité qui pèse sur ses épaules. Si on est désunis, alors ce sera terminé », a-t-il conclu.
Présenté par : Laurent Bignolas