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Les 4 vérités - Brice Teinturier
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Chroniqueur : Jeff Wittenberg Jeff Wittenberg reçoit Brice Teinturier, directeur général délégué d’IPSOS, à 48 heures des élections régionales. Régionales, les motivations des lecteurs « Il y a des thèmes qui se sont imposés, la délinquance est le premier sujet des Français. Et pourtant ce n’est pas une compétence régionale. D’autres thèmes importants : l’immigration et le chômage ou l’environnement » explique Brice Teinturier, directeur général délégué d’IPSOS avant d’ajouter : « Dans la mécanique du vote régional, nous avons beaucoup moins qu’en 2010 ou 2015, un vote sanction à l’égard du pouvoir en place (…) Les électeurs nous disent qu’ils vont voter avant tout sur des enjeux régionaux, locaux ». Toujours selon ces sondages, les Français sont majoritairement satisfaits de la façon dont le gouvernement a géré l’épidémie de la Covid-19. Régionales, quel paysage politique ? Les élections départementales et régionales où figurent les grands noms politiques comme Laurent Wauquiez, Xavier Bertrand font partie des exceptions parmi les figures politiques locales. « Il y a une prime au sortant qui devrait se révéler dimanche soir pour différentes raisons : vote local plus que national donc on s’intéresse davantage à cela. Le deuxième élément important c’est la très faible connaissance par les habitants des autres candidats que le président sortant », s’exclame directeur général délégué d’IPSOS. Tous les sondages annoncent une nouvelle poussée du Rassemblement national. « En 2015, il était à un niveau exceptionnellement haut : il obtient 28,4% après les attentats de novembre 2015 en France métropolitaine et 25,7% en France entière, chiffre tout à fait élevé. Dimanche, s’il obtient 25 ou 26%, il pourrait être un peu en retrait, mais cela resterait un très bon chiffre » défend l'invité du plateau des 4 vérités. Cela pourrait changer la donne au niveau national. Dans ce contexte, à dix mois de la présidentielle, le Rassemblement national serait capable de stopper la limitation de ses ambitions. « C’est la première fois depuis l’histoire des régionales qu’elles se déroulent aussi près d’une présidentielle (…) dans tous les cas, on retrouve un Rassemblement national fort au premier tour d’une présidentielle qui pourrait être qualifiée pour le second tour et un front républicain qui s’effrite à la fois dans les élections locales et peut être dans les élections nationales » finit par expliquer Brice Teinturier.
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Chroniqueur : Jeff Wittenberg
Jeff Wittenberg reçoit Brice Teinturier, directeur général délégué d’IPSOS, à 48 heures des élections régionales.
Régionales, les motivations des lecteurs
« Il y a des thèmes qui se sont imposés, la délinquance est le premier sujet des Français. Et pourtant ce n’est pas une compétence régionale. D’autres thèmes importants : l’immigration et le chômage ou l’environnement » explique Brice Teinturier, directeur général délégué d’IPSOS avant d’ajouter : « Dans la mécanique du vote régional, nous avons beaucoup moins qu’en 2010 ou 2015, un vote sanction à l’égard du pouvoir en place (…) Les électeurs nous disent qu’ils vont voter avant tout sur des enjeux régionaux, locaux ». Toujours selon ces sondages, les Français sont majoritairement satisfaits de la façon dont le gouvernement a géré l’épidémie de la Covid-19.
Régionales, quel paysage politique ?
Les élections départementales et régionales où figurent les grands noms politiques comme Laurent Wauquiez, Xavier Bertrand font partie des exceptions parmi les figures politiques locales. « Il y a une prime au sortant qui devrait se révéler dimanche soir pour différentes raisons : vote local plus que national donc on s’intéresse davantage à cela. Le deuxième élément important c’est la très faible connaissance par les habitants des autres candidats que le président sortant », s’exclame directeur général délégué d’IPSOS.
Tous les sondages annoncent une nouvelle poussée du Rassemblement national. « En 2015, il était à un niveau exceptionnellement haut : il obtient 28,4% après les attentats de novembre 2015 en France métropolitaine et 25,7% en France entière, chiffre tout à fait élevé. Dimanche, s’il obtient 25 ou 26%, il pourrait être un peu en retrait, mais cela resterait un très bon chiffre » défend l'invité du plateau des 4 vérités.
Cela pourrait changer la donne au niveau national. Dans ce contexte, à dix mois de la présidentielle, le Rassemblement national serait capable de stopper la limitation de ses ambitions. « C’est la première fois depuis l’histoire des régionales qu’elles se déroulent aussi près d’une présidentielle (…) dans tous les cas, on retrouve un Rassemblement national fort au premier tour d’une présidentielle qui pourrait être qualifiée pour le second tour et un front républicain qui s’effrite à la fois dans les élections locales et peut être dans les élections nationales » finit par expliquer Brice Teinturier.
Présenté par : Laurent Bignolas