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Les 4 vérités - Fabien Roussel
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Chroniqueuse : Caroline Roux Ce mardi 8 juin 2021, Caroline Roux reçoit dans les 4 vérités Fabien Roussel, candidat communiste déclaré à la présidentielle. Mélenchon, la contre-attaque « Vous verrez que dans la dernière semaine de la campagne présidentielle, nous aurons un grave incident ou un meurtre ». Par cette phrase, prononcée sur le plateau de l’émission Questions politiques sur France Inter et Franceinfo, Jean-Luc Mélenchon a créé la polémique, une de celles qui font réagir toute la classe politique en pleine campagne présidentielle. « J’imagine que les Français aimeraient bien qu’on parle d’autre chose », avance Fabien Roussel, interrogé sur le sujet. « Stop ! Moi je suis candidat à la présidence de la République pour la justice sociale, pour la paix sociale, pour parler des jours heureux, pour relever le défi des jours heureux, pour parler de la jeunesse ». Celui qui réclame « le temps du débat, de l’échange des idées », se dit tout de même étonné de ne pas avoir vu de réaction du ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin à ce propos. « Je ne partage pas du tout ces propos, je les trouve particulièrement inappropriés, dénonce Fabien Roussel, relancé sur la polémique Mélenchon, alors que les familles des victimes d’attaques mises en avant par le candidat de la France insoumise ont également réagi et condamné cette sortie médiatique. Je m’incline pour ma part devant les victimes, je respecte profondément les familles des victimes, notamment les parents qui parcourent les écoles pour défendre les valeurs de la République, faire reculer l’obscurantisme. Je pense à elles ». Souvent associé d’un œil extérieur à Jean-Luc Mélenchon, le député dans la vingtième circonscription du Nord estime que la différence entre les deux candidats « se voit, se fait jour de plus en plus ». « Nous ne sommes pas pareils, ni sur la forme, ni sur le fond, ajoute-t-il. Je souhaite moi, avec cette campagne pour la présidentielle, parler de progrès social, de justice sociale ». Reprise, une nouvelle organisation du travail La crise sanitaire a profondément modifié notre mode de fonctionnement au travail, qui s’effectue désormais en grande partie à la maison. « Je crains qu’il ne se développe demain du télétravail à outrance, sans encadrement. Ou qu’il se développe une forme de contrat de travail unique, tout le monde va devenir autoentrepreneur, quelle que soit l’activité, prévient Fabien Roussel. C’est l’ubérisation de la société ». Le chef de fil des communistes souhaite un travail à distance « encadré » après échanges avec les syndicats et se méfie du « développement des contrats à la tâche, individuels, à la journée ou à la semaine ». « Je ne souhaite pas être le président de la République des mesures difficiles et impopulaires », résume-t-il, après avoir défendu le retour à la retraite à 60 ans, dans le but de laisser la place aux jeunes sur le marché du travail. Pour cela, il lui faudrait prendre « des mesures populaires et crédibles, financées », pour tendre vers un projet de société avec le plein emploi. « Si le président de la République entend mettre en œuvre ce qu’il comptait faire en tant que président au service des plus riches et du capital, il risque de faire mal et de continuer de fracturer le pays, alors que ce que je souhaite, c’est le réparer », conclut Fabien Roussel.
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Chroniqueuse : Caroline Roux
Ce mardi 8 juin 2021, Caroline Roux reçoit dans les 4 vérités Fabien Roussel, candidat communiste déclaré à la présidentielle.
Mélenchon, la contre-attaque
« Vous verrez que dans la dernière semaine de la campagne présidentielle, nous aurons un grave incident ou un meurtre ». Par cette phrase, prononcée sur le plateau de l’émission Questions politiques sur France Inter et Franceinfo, Jean-Luc Mélenchon a créé la polémique, une de celles qui font réagir toute la classe politique en pleine campagne présidentielle. « J’imagine que les Français aimeraient bien qu’on parle d’autre chose », avance Fabien Roussel, interrogé sur le sujet. « Stop ! Moi je suis candidat à la présidence de la République pour la justice sociale, pour la paix sociale, pour parler des jours heureux, pour relever le défi des jours heureux, pour parler de la jeunesse ». Celui qui réclame « le temps du débat, de l’échange des idées », se dit tout de même étonné de ne pas avoir vu de réaction du ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin à ce propos.
« Je ne partage pas du tout ces propos, je les trouve particulièrement inappropriés, dénonce Fabien Roussel, relancé sur la polémique Mélenchon, alors que les familles des victimes d’attaques mises en avant par le candidat de la France insoumise ont également réagi et condamné cette sortie médiatique. Je m’incline pour ma part devant les victimes, je respecte profondément les familles des victimes, notamment les parents qui parcourent les écoles pour défendre les valeurs de la République, faire reculer l’obscurantisme. Je pense à elles ». Souvent associé d’un œil extérieur à Jean-Luc Mélenchon, le député dans la vingtième circonscription du Nord estime que la différence entre les deux candidats « se voit, se fait jour de plus en plus ». « Nous ne sommes pas pareils, ni sur la forme, ni sur le fond, ajoute-t-il. Je souhaite moi, avec cette campagne pour la présidentielle, parler de progrès social, de justice sociale ».
Reprise, une nouvelle organisation du travail
La crise sanitaire a profondément modifié notre mode de fonctionnement au travail, qui s’effectue désormais en grande partie à la maison. « Je crains qu’il ne se développe demain du télétravail à outrance, sans encadrement. Ou qu’il se développe une forme de contrat de travail unique, tout le monde va devenir autoentrepreneur, quelle que soit l’activité, prévient Fabien Roussel. C’est l’ubérisation de la société ». Le chef de fil des communistes souhaite un travail à distance « encadré » après échanges avec les syndicats et se méfie du « développement des contrats à la tâche, individuels, à la journée ou à la semaine ».
« Je ne souhaite pas être le président de la République des mesures difficiles et impopulaires », résume-t-il, après avoir défendu le retour à la retraite à 60 ans, dans le but de laisser la place aux jeunes sur le marché du travail. Pour cela, il lui faudrait prendre « des mesures populaires et crédibles, financées », pour tendre vers un projet de société avec le plein emploi. « Si le président de la République entend mettre en œuvre ce qu’il comptait faire en tant que président au service des plus riches et du capital, il risque de faire mal et de continuer de fracturer le pays, alors que ce que je souhaite, c’est le réparer », conclut Fabien Roussel.
Présenté par : Laurent Bignolas