Les 4 vérités - Bruno Retailleau
Télématin- 8 min 55 s
- indisponible
- tous publics
Du même programme
- Télématin Télématin Émission du vendredi 22 novembre 2024 diffusé le 22/11 | 3 h
- Télématin Télématin Émission du jeudi 21 novembre 2024 diffusé le 21/11 | 3 h 1 min
- Télématin Télématin Émission du mercredi 20 novembre 2024 diffusé le 20/11 | 3 h 1 min
- Télématin Télématin Émission du mardi 19 novembre 2024 diffusé le 19/11 | 3 h
Chroniqueuse : Caroline Roux
Mardi 4 mai, le sénateur Les Républicains Bruno Retailleau était invité
Le sénateur a également salué la décision du président des Républicains Christian Jacob de se désolidariser de la liste conduite par Renaud Muselier en confirmant sa volonté de créer une liste de droite concurrente. Mais qui pour la représenter ? « Je pense que David Lisnard serait un excellent candidat. Il faudrait qu’il se décide », a-t-il affirmé avant d’ajouter : « C’est une question de devoir, c’est une question de conviction. On assume ce en quoi on croit. (…) La candidature de David Lisnard rebattrait les cartes ». Concernant la possibilité d’un accord plus global dans d’autres régions avec la majorité présidentielle, Bruno Retailleau est clair : « Cette question ne se pose pas ».
Un barrage au Rassemblement national ?
Bruno Retailleau estime que seule la droite peut véritablement faire barrage au Rassemblement national. « Qui est le rempart contre Madame Le Pen notamment dans le sud ? C’est un candidat de droite. Ce n’est certainement pas monsieur Macron ou ses amis. C’est pour moi une évidence », a-t-il déclaré. Et de poursuivre : « Si on a perdu nos électeurs, souvent partis au Rassemblement national, c’est parce que nous n’avons pas assumé ces convictions. On peut être de droite, républicain, généreux, aimer la France, mais ne rien céder », a-t-il plaidé tout en fustigeant le « en même temps » prôné par le président de la République. « Cela désespère les Français. (…) Ce qui est en train de se passer, c’est l’amputation de la démocratie », a estimé l’homme politique. Pour la prochaine présidentielle, Bruno Retailleau souhaite trancher une ligne politique claire. « Si on a pas de candidat naturel, il faudra une élection, il faudra la démocratie », a-t-il conclu.