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Les 4 vérités - Jordan Bardella
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Chroniqueuse : Caroline Roux Caroline Roux interroge Jordan Bardella, vice-président du Rassemblement national et candidat aux élections régionales en Île-de-France, sur la pandémie de coronavirus ainsi que sur les grands débats que souhaitent mettre en place LREM. Covid-19 : « On ne va pas pouvoir vivre confiner ad vitam aeternam » Olivier Véran annonce une décrue de l’épidémie dans le Télégramme le mardi 20 avril 2021, même si le taux d’incidence reste élevé notamment en Île-de-France. « On ne va pas pouvoir vivre confiner ad vitam aeternam. (…) Je vois un certain nombre de pays aujourd’hui qui sont en train de rouvrir. La France a pris des mesures inverses. L’Angleterre par exemple, dont on a dit beaucoup de mal lorsqu’elle est sortie de l’Union européenne, a pu s’affranchir de toute la bureaucratie européenne et avancer très largement sur la vaccination. Elle va pouvoir rouvrir notamment ses établissements commerciaux comme les bars et les restaurants », déclare Jordan Bardella. Le vice-président du Rassemblement national affirme « qu’il faut rouvrir avec un protocole sanitaire » en proposant un protocole pour la réouverture des restaurants « en terrasse », mais aussi « pour les musées, les théâtres et les salles de spectacle ». Dans son entretien dans le Télégramme, le ministre de la Santé a également évoqué un « déconfinement par territoire ». Le candidat aux élections régionales en Île-de-France approuve cette idée. « Nous avons toujours été partisan d’une approche territoriale. On n’a jamais compris qu’on applique le même traitement d’un département comme les Alpes-Maritimes à celui des Côtes-d’Armor dans l’Ouest de la France, là où le taux d’incidence était cinq, six voire sept fois moins important. Donc effectivement, il faut regarder les endroits où la circulation du virus est la plus faible et procéder à la réouverture de lieux dont on n’a jamais compris l’objet d’une fermeture ». L’épidémie de Covid-19 fait des ravages en Inde. 300 000 cas ont été enregistrés en 24 heures, poussant la population à fuir massivement les grandes villes comme New Delhi. Suite à cela, le Royaume-Uni a décidé d'interdire l’arrivée de personnes venant de ce pays, pourtant membre du Commonwealth. « Cela fait un peu plus d’un an que nous réclamons que soit mis en place des contrôles aux frontières. L’honnêteté me pousse à dire ce matin que Marine Le Pen a été la première, dès le mois de janvier 2020 à demander la maîtrise de nos frontières et notamment la fermeture des frontières avec des pays où se diffusait l’épidémie. Comment peut-on admettre qu’on continue d’avoir des liaisons aériennes avec des pays comme le Brésil alors qu’on sait que le variant qui s’y diffuse fait 60 000 morts en un mois. Les médecins nous expliquent que les vaccins seraient beaucoup moins efficaces contre celui-ci. Il faut donc fermer nos frontières avec les pays qui sont exposés à un variant que nous ne maîtrisons pas », explique Jordan Bardella. Drogues, laïcité : les grands débats menés par LREM Dans son interview donnée au Figaro Emmanuel Macron a proposé d’organiser un grand débat sur la drogue. Marlène Schiappa en suggère un, de son côté, sur la laïcité. Le vice-président du Rassemblement national annonce que son parti y « participera, comme il y participe depuis 40 ans dans la vie politique ». Caroline Roux demande à Jordan Bardella la façon dont le parti de Marine Le Pen allait gérer ce dossier. « Il y a aujourd’hui, dans notre pays, 5 000 chefs de gangs qui sont identifiés par les services de renseignements, et qui sont les têtes pensantes des réseaux dans un certain nombre de territoires. Il faut les mettre hors d'état de nuire. Oui il faut mettre en place de la prévention, notamment au collège et au lycée, mais il faut aussi de la répression. Ça fait des années qu’on cherche à justifier, qu’on cherche à comprendre, qu’on cherche à atténuer les effets des trafics de drogues. Probablement qu’on achète la paix sociale », affirme le candidat aux élections régionales en Île-de-France. Selon lui, « cibler le consommateur n’est pas uniquement une réponse » et il faut « mettre hors d'état de nuire les gens qui font vivre un enfer aux populations dans ces quartiers ».
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Chroniqueuse : Caroline Roux
Caroline Roux interroge Jordan Bardella, vice-président du Rassemblement national et candidat aux élections régionales en Île-de-France, sur la pandémie de coronavirus ainsi que sur les grands débats que souhaitent mettre en place LREM.
Covid-19 : « On ne va pas pouvoir vivre confiner ad vitam aeternam »
Olivier Véran annonce une décrue de l’épidémie dans le Télégramme le mardi 20 avril 2021, même si le taux d’incidence reste élevé notamment en Île-de-France. « On ne va pas pouvoir vivre confiner ad vitam aeternam. (…) Je vois un certain nombre de pays aujourd’hui qui sont en train de rouvrir. La France a pris des mesures inverses. L’Angleterre par exemple, dont on a dit beaucoup de mal lorsqu’elle est sortie de l’Union européenne, a pu s’affranchir de toute la bureaucratie européenne et avancer très largement sur la vaccination. Elle va pouvoir rouvrir notamment ses établissements commerciaux comme les bars et les restaurants », déclare Jordan Bardella. Le vice-président du Rassemblement national affirme « qu’il faut rouvrir avec un protocole sanitaire » en proposant un protocole pour la réouverture des restaurants « en terrasse », mais aussi « pour les musées, les théâtres et les salles de spectacle ».
Dans son entretien dans le Télégramme, le ministre de la Santé a également évoqué un « déconfinement par territoire ». Le candidat aux élections régionales en Île-de-France approuve cette idée. « Nous avons toujours été partisan d’une approche territoriale. On n’a jamais compris qu’on applique le même traitement d’un département comme les Alpes-Maritimes à celui des Côtes-d’Armor dans l’Ouest de la France, là où le taux d’incidence était cinq, six voire sept fois moins important. Donc effectivement, il faut regarder les endroits où la circulation du virus est la plus faible et procéder à la réouverture de lieux dont on n’a jamais compris l’objet d’une fermeture ».
L’épidémie de Covid-19 fait des ravages en Inde. 300 000 cas ont été enregistrés en 24 heures, poussant la population à fuir massivement les grandes villes comme New Delhi. Suite à cela, le Royaume-Uni a décidé d'interdire l’arrivée de personnes venant de ce pays, pourtant membre du Commonwealth. « Cela fait un peu plus d’un an que nous réclamons que soit mis en place des contrôles aux frontières. L’honnêteté me pousse à dire ce matin que Marine Le Pen a été la première, dès le mois de janvier 2020 à demander la maîtrise de nos frontières et notamment la fermeture des frontières avec des pays où se diffusait l’épidémie. Comment peut-on admettre qu’on continue d’avoir des liaisons aériennes avec des pays comme le Brésil alors qu’on sait que le variant qui s’y diffuse fait 60 000 morts en un mois. Les médecins nous expliquent que les vaccins seraient beaucoup moins efficaces contre celui-ci. Il faut donc fermer nos frontières avec les pays qui sont exposés à un variant que nous ne maîtrisons pas », explique Jordan Bardella.
Drogues, laïcité : les grands débats menés par LREM
Dans son interview donnée au Figaro Emmanuel Macron a proposé d’organiser un grand débat sur la drogue. Marlène Schiappa en suggère un, de son côté, sur la laïcité. Le vice-président du Rassemblement national annonce que son parti y « participera, comme il y participe depuis 40 ans dans la vie politique ».
Caroline Roux demande à Jordan Bardella la façon dont le parti de Marine Le Pen allait gérer ce dossier. « Il y a aujourd’hui, dans notre pays, 5 000 chefs de gangs qui sont identifiés par les services de renseignements, et qui sont les têtes pensantes des réseaux dans un certain nombre de territoires. Il faut les mettre hors d'état de nuire. Oui il faut mettre en place de la prévention, notamment au collège et au lycée, mais il faut aussi de la répression. Ça fait des années qu’on cherche à justifier, qu’on cherche à comprendre, qu’on cherche à atténuer les effets des trafics de drogues. Probablement qu’on achète la paix sociale », affirme le candidat aux élections régionales en Île-de-France. Selon lui, « cibler le consommateur n’est pas uniquement une réponse » et il faut « mettre hors d'état de nuire les gens qui font vivre un enfer aux populations dans ces quartiers ».
Présenté par : Laurent Bignolas