Les 4 vérités - Nicolas Dupont-Aignan
Télématin- 9 min 44 s
- indisponible
- tous publics
Du même programme
- Télématin Télématin Émission du vendredi 22 novembre 2024 diffusé le 22/11 | 3 h
- Télématin Télématin Émission du jeudi 21 novembre 2024 diffusé le 21/11 | 3 h 1 min
- Télématin Télématin Émission du mercredi 20 novembre 2024 diffusé le 20/11 | 3 h 1 min
- Télématin Télématin Émission du mardi 19 novembre 2024 diffusé le 19/11 | 3 h
Chroniqueuse : Caroline Roux
Le président de Debout la France, Nicolas Dupont-Aignan est interrogé par Caroline Roux sur la situation sanitaire que traverse le pays ainsi que l’interview qu’Emmanuel Macron a donnée au Figaro.
Crise sanitaire : « une commission d’enquête contre le gouvernement »
Avec la propagation des variants, le gouvernement a décidé de rendre un quarantenaire obligatoire pour les voyages en provenance de plusieurs pays comme l’Afrique du Sud ou encore sur le département français : la Guyane. « Je le réclame depuis plus d’un an », s’exclame Nicolas Dupont-Aignan. « À l’époque, on m’a traité de tous les noms. Maintenant la question, c’est de l’appliquer correctement et c’est le problème des frontières intérieures car si la personne atterrit à Madrid et vient par la frontière intérieure, cela n’a pas de sens. Il faut un contrôle des frontières nationales ». Selon le président de Debout la France, la quarantaine appliquée ne « devrait même pas être de dix jours ». « Des pays en feraient une de cinq jours avec des doubles tests » explique le député. L’ancien maire de Yerres précise « qu’il ne s’agit pas de tout fermer » et espère voir « le Val-de-Grâce rouvrir bientôt ». Caroline Roux rappelle à Nicolas Dupont-Aignan que cette action semble compliquée car l’établissement « serait fermé depuis trop longtemps » et « les effectifs manquent ». « Il faut à ce moment-là ouvrir les concours », répond l’homme politique. « Le gouvernement a bloqué le concours d’internes en réanimation à 74 places. Il y en avait 72 l’année dernière ».
C’est maintenant officiel, à Berlin, une fois qu’une personne est vaccinée, elle peut aller au musée et un test PCR négatif de moins de 24 heures suffit pour entrer dans un commerce. Le président de Debout la France est « complètement hostile » à ce genre de mesures. « À partir du moment où vous êtes vacciné, on nous explique qu’on a moins de formes graves et on ne sait pas si ça empêche la contagion ou pas. Donc, à partir du moment où les gens sont vaccinés, ce n’est pas possible d’inventer une usine à gaz sanitaire qui est impossible à mettre en œuvre. Je persiste à penser que, comme je le dis depuis un an, il faut une palette avec, aussi, les soins qui sont oubliés dans notre pays. La vitamine D qui n’est pas encore assez recommandée ». Nicolas Dupont-Aignan évoque l’exemple de la Slovaquie avec l’ivermectine. « C’est un antiparasitaire qui permet de traiter précocement et qui réduit la mortalité de manière considérable. (…) C’est une molécule qui ne coûte rien et donc, ça n’intéresse personne. J’en ai assez de voir notre pays revenir au Moyen-âge parce qu’on ne veut pas additionner toutes les solutions », déclare le député. Ce dernier demande « une commission d’enquête contre le gouvernement ».
Interview d’Emmanuel Macron dans Le Figaro : « Il faut un référendum sur les procédures pénales »
Emmanuel Macron s’est exprimé dans un entretien dans Le Figaro et promet « plus de bleu en 2022 » et « tiendra son engagement de 10 000 policiers de plus ». « J’ai lu l’interview surréaliste du président de la République. Il ne traite pas le problème. Il n’a pas compris que le problème c’est l’impunité judiciaire des délinquants. Il n’y a rien sur la justice des mineurs, rien sur les peines planchers que je propose pour les récidivistes. Rien sur les rappels à la loi. Rien sur l’impunité qui fait que des délinquants ont 40 condamnations non exécutées et sans peine de prison. (…) Il faut un référendum sur une procédure pénale » déclare Nicolas Dupont-Aignan.
Dans cette interview, le chef de l’État propose d’organiser un grand débat sur la consommation de drogues afin de lutter massivement contre le trafic ainsi qu’un changement sur les conditions d’irresponsabilités en cas de prise de stupéfiants après l’affaire du meurtre antisémite de Sarah Halimi, qui ne débouchera pas sur un procès après une décision de la Cour de cassation.
Présenté par : Laurent Bignolas