Les 4 vérités - Éric Woerth
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Chroniqueuse : Caroline Roux
Caroline Roux reçoit Éric Woerth ce mercredi dans les 4 vérités. L’actuel député de l’Oise et président de la Commission des Finances de l’Assemblée nationale réagit notamment à la recapitalisation d’Air France par l’État français, désormais premier actionnaire de la compagnie aérienne.
C’est une image symbolique et, a priori, une bonne nouvelle. Le président de la République Emmanuel Macron s'est invité lors d’un cours d'histoire de collège mardi après-midi en visioconférence, cours lors duquel il a affirmé qu'il ne devrait pas y avoir « de nouveau confinement d'ici la fin de l'année scolaire ». « J’espère qu’il a raison mais ce n’est pas la première fois que l’on m’annonce des choses, tempère Éric Woerth. Je comprends que le chef de l’État donne des perspectives. Maintenant, on verra ». Alors que la date du 26 avril a été avancée par l’exécutif, l’actuel député de l’Oise ne croit pas en l’utilité de conditionner la réouverture des écoles à des critères sanitaires. « Je m’aperçois qu’on les respecte rarement, argumente-t-il. Je comprends qu’on n’en fixe pas très longtemps à l’avance […]. En tout cas, il faut des débats à l’Assemblée nationale et si possible avant que l’on prenne des décisions ».
Air France, l’État face à la rescousse
L’État vole à nouveau au secours d’Air France. Le nouveau plan de soutien financier pour sauver la compagnie aérienne a été validé mardi par la Commission européenne. Une recapitalisation approuvée par Éric Woerth. « Oui il faut le faire, tous les pays ont soutenu leurs compagnies aériennes, réagit l’ancien ministre de Nicolas Sarkozy. L’État continue à injecter un peu d’argent et j’espère que d’autres actionnaires le feront ». Sans exprimer de réserve, il se réjouit de cette décision qui « permet aussi de rêver ».
Alors que la dette publique passera à 118 % en 2021, le président de la Commission des Finances de l’Assemblée nationale ne souhaite pas minimiser le sujet, qu’il juge « gigantesque ». « On ne va pas rester avec des finances publiques aussi dégradées, prévient-il. On n’a pas de souveraineté si à un moment donné on n’est pas souverain sur le plan financier, tout le monde peut le comprendre ». En poste à Bercy, Bruno Le Maire a « dit ‘pas d’augmentation des impôts tant que je serai ministre’, donc j’espère qu’il va le rester très très longtemps », sourit-il, ajoutant qu’« on a besoin de croissance » pour régler la situation.
Fin de vie, la fin du débat
Présenté par : Laurent Bignolas