Les 4 Vérités - Aurore Bergé
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Chroniqueuse : Caroline Roux
Ce matin, Caroline Roux reçoit Aurore Bergé, présidente déléguée du groupe LREM à l’Assemblée nationale. Invitée sur le plateau des 4 vérités, elle a défendu la stratégie du gouvernement en matière de lutte contre l’épidémie de coronavirus.
Coronavirus : quel tour de vis ?
Ce jeudi 18 mars à 18h, le Premier ministre, Jean Castex annoncera des mesures de restrictions supplémentaires mises en place à partir de ce week-end dans les territoires les plus touchés par l'épidémie de Covid-19, à savoir l'Île-de-France et les Hauts-de-France, ainsi que les départements limitrophes à ces deux régions soit un total de 21 départements. Des mesures renforcées, pouvant aller jusqu’au confinement en semaine. Un tour de vis jugé tardif par l’opposition.
« Le confinement a des conséquences sociales, économiques et psychologiques qui sont extrêmement lourdes, répond Aurore Bergé aux détracteurs du gouvernement. Or, quand on parle de la santé des Français, il faut aussi penser à leur santé psychologique […] Ce qu’on a dit, c’est que le confinement ne pouvait être qu’une décision ultime. Et que tout ce qui pouvait être fait avant de reconfiner les Français devait être tenté. Or, si on ne l’avait pas fait à l’époque, les mêmes qui nous disent aujourd’hui qu’on n’a pas confiné assez tôt nous auraient dit "vous êtes fous, vous ne prenez pas la mesure de l’impact que la pandémie a sur les Français" […] Nous assumons une exception française : le maintien de l'ouverture de nos écoles. C'est un choix politique majeur pour l'avenir de nos enfants ».
Entre rétropédalage et confusion, le gouvernement ne serait-il pas un peu laxiste ? La présidente déléguée du groupe LREM ne partage pas cet avis. « On a eu un certain nombre de mesures de freinage, comme le couvre-feu, le reconfinement localisé, qui ont été prises ». Des mesures qui peinent pourtant à faire leur effet.
« Depuis le 29 janvier, on a aussi eu une accélération manifeste de la vaccination», justifie Aurore Bergé. « Et encore une fois, quand on devra faire le bilan de l’épidémie, on abordera la question des décès, la manière dont on a réussi à limiter, juguler, contrôler la maladie. On regardera aussi les conséquences sociales, économiques et psychologiques de notre confinement »
Gestion du Covid-19 en France : peut mieux faire ?
Pour faire face à la crise sanitaire actuelle, d’innombrables mesures plus ou moins répressives ont été mises en place par le gouvernement pour freiner la propagation de coronavirus. Toutefois, certaines d’entre elles semblent un peu trop « floues » aux yeux des Français. Le gouvernement aurait-il pu mieux faire ?
Aurore Bergé se montre prudente. « Je ne sais pas si on aurait pu faire mieux au regard des informations que nous avions. Je ne dis pas que tout a été parfait ! Ce serait mentir ! Mais, je ne pense pas que nous aurions pu faire mieux. On a eu au début des difficultés à expliquer les décisions qui ont été prises. Parce que les vérités scientifiques évoluent ».
Covid-19 : situation de plus en plus tendue en Île-de-France
Avec des chiffres toujours plus inquiétants, la région parisienne se dirige-t-elle vers un nouveau confinement ? Les huit départements sont au-dessus du seuil d’alerte pour le taux d’incidence, le nombre de cas augmente et les places en réanimation sont en forte tension. Une situation rendue encore plus préoccupante avec un variant anglais plus contagieux.
« On a un territoire qui est particulier, qui est celui de l’Île-de-France, au regard du volume de population, douze millions de franciliens, et au regard de la manière avec laquelle nous vivons au sein de ce territoire. La question des transports, des métiers qui y sont exercés ». Et la députée des Yvelines de tirer la sonnette d’alarme : « nous sommes dans un état d'urgence sanitaire. La situation en Île-de-France exige que de nouvelles mesures soient prises. Le président était hier dans les Yvelines. Dans notre département, nous sommes à 100% de taux d'occupation en réanimation […] On a une situation de tension qui est telle en Île-de-France qu’on doit aller plus loin par rapport aux décisions qui ont déjà été prises. C’est une nécessité absolue ».
Présenté par : Laurent Bignolas