Les 4 vérités - Éric Coquerel
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Chroniqueuse : Caroline Roux
Caroline Roux reçoit dans les 4 vérités Éric Coquerel, député La France insoumise en Seine-Saint-Denis, pour discuter d'un potentiel confinement partiel pendant les week-ends dans les 20 départements sous surveillance.
Confinement du week-end : la tension monte
Alors que la possibilité d'un reconfinement pendant les week-ends sera étudié aujourd'hui en Conseil de défense, Éric Coquerel se montre peu enthousiaste, voir pessimiste : « Ça devient assez insupportable. Cela risque d'être la goutte d'eau qui fait déborder le vase ».
En plus de s'interroger sur l’efficacité de cette mesure, tout comme celle du couvre-feu national à 18 heures, le député La France insoumise s'inquiète des conséquences sociales et psychologiques, notamment en Seine-Saint-Denis : « Le confinement le week-end, entre ce que ça va coûter, notamment dans les lieux où les logements sont exigus, et ce que ça va rapporter au niveau sanitaire, je crois que ce n'est vraiment pas la bonne solution ». Son discours rejoint celui de la maire de Paris, Anne Hidalgo, qui avait déclaré que cette mesure serait « inhumaine ».
Afin d'enrayer l'épidémie de Covid-19, Éric Coquerel déclare qu'il existe d'autres alternatives, comme le système de roulement proposé il y a plusieurs semaines par Jean-Luc Mélenchon et la France Insoumise : « C'est l'inverse du couvre-feu à 18 heures. C’est s'organiser pour que les gens n'aillent pas travailler tous en même temps, qu'ils ne prennent pas tous en même temps les transports, qu'ils n'aillent pas tous en même temps dans les lieux de culture ou les restaurants ».
Selon lui, il faudrait également améliorer l'isolement des malades et leurs accompagnants : « On n'a pas assez travaillé sur la question de l'isolement des malades. Il faudrait proposer des conditions matérielles aux gens malades pour qu'ils puissent s'isoler de leurs familles ou de leurs proches ».
Le gouvernement et les élus locaux réconciliés ?
L'une des principales critiques envers la gestion de la crise sanitaire était que le gouvernement ne s'appuyait pas assez sur les collectivités locales et donc les élus locaux. Lorsqu'on lui demande s'il pense que l’État a appris de ses « erreurs » sur le sujet, Éric Coquerel se montre dubitatif : « Pour eux, travailler sur le terrain c'est se défausser sur les élus locaux. Rappelez-vous l'histoire des masques, on avait un gouvernement incapable de les distribuer et on a compté sur les communes pour le faire ».
En ce qui concerne la vaccination, le député n'est pas non plus rassuré. Il prône pour que les citoyens choisissent eux-mêmes le vaccin qu'ils souhaitent et que la France regarde du côté d'autres vaccins, comme la solution russe Spoutnik : « Les vaccins, c'est aujourd'hui un gros business et je préférerai que l'on soit en dehors de ça pour choisir les bons vaccins pour les Français ».
Présenté par : Laurent Bignolas