Les 4 vérités - Jean-Christophe Lagarde
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Chroniqueuse : Caroline Roux
Alors que 70% des Français ne souhaitent pas voir en duel Marine Le Pen et Emmanuel Macron au second tour de la présidentielle de 2022, c’est bien la présidente du Rassemblement national qui arrivet en tête au premier tour, selon un dernier sondage. Jean-Christophe Lagarde, président de l’UDI, réagit dans à ces résultats dans les 4 vérités.
Présidentielle 2022 : Macron - Le Pen, le retour ?
Plutôt que de commencer à prendre au sérieux l’hypothèse que le Rassemble national remporterait la présidentielle de 2022, Jean-Christophe Lagarde « est de ceux qui pensent qu’il faut la combattre car, cela serait une catastrophe pour notre pays à la fois économique, sociale et politique ». « Mais évidemment que Marine Le Pen peut être élue. On voit d’ailleurs que les Français ne croient pas qu’elle soit capable d’être présidente de la République. Mais leur déception vis-à-vis d’Emmanuel Macron est telle que cela peut survenir », ajoute le président de l’UDI. Selon le député, « la véritable question est celle de la difficulté de l’opposition ; des oppositions à proposer des alternatives à ceux que les Français ont choisi ».
L’ancien maire de Drancy en Île-de-France « croit que le Rassemblement national est resté exactement le même ». « Simplement, il essaye de présenter des atouts plus sympathiques on va dire, ou plus respectable. La réalité, c’est que le discours démagogique est toujours le même. Il cherche à dire ce qui fait plaisir aux Français et notamment les Français en colère », affirme-t-il.
Malgré un score de 2,5% des voies à l’élection européenne de 2019, Jean-Christophe Lagarde atteste « qu’il est normal que l’UDI se prépare à défendre ses idées en 2022 ». « On y travaille activement ». Selon le président du parti, « nous avons besoin d’une construction européenne pour rétablir nos souverainetés face à la Chine et aux États-Unis » et l’ancienne Union des démocrates et indépendants serait la plus disposé à tenir cette position. « Je suis un militant européen convaincu », témoigne-t-il.
Crise sanitaire : « Nous sommes, sans doute à mon avis, à la veille d’un reconfinement »
Alors que Gabriel Attal, le porte-parole du gouvernement, a estimé hier « qu’il y avait un autre chemin pour éviter un reconfinement », Jean-Christophe Lagarde déclare : « Nous sommes, sans doute à mon avis, à la veille d’un reconfinement d’ici quelques semaines ». Il poursuit. « Aujourd’hui, on n’est pas reconfiné car, les Français ont été formidablement responsables à Noël et au Jour de l’An et ils continuent à l’être. Mais il est important que l’on retarde au maximum le moment où les variants vont être si nombreux qu’ils vont faire monter l’épidémie rapidement. C’est ce qu’il s’est passé dans tous les pays. En revanche, ce que je crois, et c’est en ça que la décision du gouvernement était juste, (…) c’est que plus on attend, plus il y aura de gens vaccinés et plus on sera vers les beaux jours, donc avec moins de risques de contamination ».
Le président de l’UDI est pessimiste et pense que le prochain confinement sera selon lui, en mars. « Ces variants ont déjà été multiplié par quatre au cours du dernier mois. Ils vont, sans doute, encore se multiplier par quatre ce mois-ci. Quand ils deviendront majoritaires, cela deviendra très compliqué de contrôler l’épidémie. C’est ce qu’il s’est passé partout ailleurs. Je crois que ce ne soit aussi le cas pour la France ».
Présenté par : Laurent Bignolas