Les 4 vérités - Stanislas Guerini
Télématin- 9 min 2 s
- indisponible
- tous publics
Du même programme
- Télématin Télématin Émission du vendredi 22 novembre 2024 diffusé le 22/11 | 3 h
- Télématin Télématin Émission du jeudi 21 novembre 2024 diffusé le 21/11 | 3 h 1 min
- Télématin Télématin Émission du mercredi 20 novembre 2024 diffusé le 20/11 | 3 h 1 min
- Télématin Télématin Émission du mardi 19 novembre 2024 diffusé le 19/11 | 3 h
Chroniqueur : Jeff Wittenberg
Jeff Wittenberg reçoit Stanislas Guerini, délégué général de La République en marche, dans les 4 vérités.
Pas de nouveau confinement pour maintenant. Le maintien de la stratégie annoncée la semaine dernière par Emmanuel Macron a été annoncé jeudi 4 février dans une conférence de presse tenue le Premier ministre. Stanislas Guerini, délégué général de La République en marche fait un point sur la situation.
Crise sanitaire : « réussir à tenir sans reconfiner »
Le choix de ne pas reconfiner peut laisser à penser que la France est en train de sortir de la phase aigüe de l’épidémie. Or, dans la journée d’hier, encore 360 personnes sont décédées de la Covid-19 et 23 000 contaminations ont été enregistrées. « Les efforts passés nous permettent aujourd’hui d’être dans une situation où on peut encore tenir sans avoir de reconfinement », explique Stanislas Guerini. « Bien sûr, elle reste inquiétante. Il y a ces variants qui circulent. On surveille ça tous les jours, mais pour l’instant, il faut réussir à tenir comme ça. L’impact sur l’activité économique est moindre. (…) On connaît les conséquences économiques d’un confinement », ajoute le délégué général de La République en marche.
Un récent sondage met en avant le fait que la majorité des Français serait favorable à un confinement strict, afin de reprendre une vie normale par la suite. Pour le numéro un de LREM, la solution n’est pas aussi simple. « On aurait tous l’espoir de se dire qu’on fait de gros efforts pendant quelques semaines, et puis ensuite, on reprend une vie totalement normale. Aujourd’hui, on ne sait pas garantir ça, parce qu’il y a les variants, parce que le virus continu de circuler fortement. Je crois que réussir à tenir sans reconfiner chaque jour qui passe est un jour de gagner ».
Pas de confinement, mais plus de contrôles. Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin a déclaré hier durant la conférence de presse, que le nombre d’actions mises en place par les forces de l’ordre afin de faire respecter le couvre-feu, va continuer d’augmenter. Stanislas Guerini approuve cette décision. « C’est normal que les forces de police fassent ce travail-là. Ces efforts d’une grande majorité des Français ne doivent pas être gâchés », déclare le député.
Régionales, présidentielle, réformes: « la démocratie ne doit pas être mise sous cloche par ce virus »
Depuis quelques jours, le Parlement discute de la tenue prochaine des élections régionales, prévues pour le mois de juin 2021. Jean-Louis Debré, l’ancien président du Conseil constitutionnel, qui préconise cette date du mois de juin a déclaré devant des parlementaires que le gouvernement aurait souhaité que les régionales se déroulent après la présidentielle, car elles s’annonceraient difficiles pour la majorité. Stanislas Guerini est formel : « Il faut tenir ces élections en juin. (…) La démocratie ne doit pas être mise sous cloche par ce virus. On a beaucoup de choses à porter dans ces élections ».
Le délégué général de La République en marche « tend la main à toutes les bonnes volontés », afin de réaliser des alliances pour les élections à venir. « Je souhaite que la majorité présidentielle soit présente dans toutes les régions. (…) Ma main est tendue. J’ai une attitude qui est extrêmement ouverte, mais je souhaite de la clarté politique », ajoute le député.
Interrogé sur la réforme des retraites, le numéro un de LREM répond. « Je crois qu’aujourd’hui il serait difficile de faire cette réforme. On est en plein cœur de la crise sanitaire, avec une crise économique qui est importante. Pour autant, pour avoir un système de retraite universel, par point, plus simple et plus juste pour les Français, il faudra faire cette réforme ». Le gouvernement décidera du calendrier.
Présenté par : Laurent Bignolas