Les 4 vérités - Nicolas Dupont-Aignan
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Chroniqueur : Jeff Wittenberg
L’annonce d’un nouveau confinement semble inévitable, voire inéluctable pour certains. Global ou partiel ? Strict ou souple ? Le président de la République pourrait prendre la parole ce week-end ou lundi pour annoncer le scénario choisi pour ce troisième confinement.
Confinement acte III : « la perspective d’un nouvel enfermement »
Nicolas Dupont-Aignan déclarait dans une conférence de presse hier que ce nouveau confinement était « la perspective d’un nouvel enfermement ». Le président de Debout la France explique son raisonnement. « J’ai approuvé le premier confinement, car on n’avait pas les masques, on était pris en urgence. Simplement, là, c’est le troisième. Ce qui me choque beaucoup, c’est que si depuis un an, on avait pris les mesures qu’ont mis en place certains pays qui ont beaucoup moins de morts que nous et qui n’ont pas de confinement, et bien, on n’en serait pas là ».
L’ancien maire d’Yerres en Essonne « trouve complètement contre-productif qu’on enferme tous les Français, alors qu’on pourrait cibler les protections sur ceux qui en ont vraiment besoin ». Son trio gagnant serait : « Contrôler les frontières, protéger les aînés, soigner les gens en amont ». Plus précisément, le candidat à l’élection présidentielle de 2022 « voudrait qu’on protège les Français, notamment en envoyant aux plus fragiles un masque FFP2 », comme l’a fait la chancelière allemande.
Concernant le contrôle des frontières le réclame depuis un an. « Il y a des tests exigés, enfin, mais ce n’est pas systématiquement fait. Et surtout, pour l’Union européenne, les frontières terrestres ne sont pas contrôlées. Il n’y a que les frontières aériennes. C’est complètement absurde, » affirme le président de Debout la France.
Covid-19 : « les confinements sont des drames sanitaires »
Avec en moyenne entre 300 et 400 décès par jour de la Covid-19, la France n’est pas une si mauvaise élève quand on la compare à ses voisins européens. En effet, le Royaume-Uni a dépassé les 100 000 morts, l’Italie près de 90 000 et l’Allemagne comptabilise 1 000 victimes quotidiennes.
Cependant, selon Nicolas Dupont-Aignan, le confinement devrait être l’ultime solution, car « ils sont des drames sociaux et économiques » mais aussi des « drames sanitaires parce que nous découvrons, après chaque confinement que nous n'avons pas assez de lits d’hospitalisations, les opérations cardiaque ou de cancérologie sont reportés ». Il poursuit en déclarant que « pour éviter d’un côté des morts, on en ajoute d’autres ». « Je suis scandalisé qu’on ferme encore des lits d’hôpitaux et qu’on est toujours que 5 000 lits de réanimation ». De son côté, le gouvernement affirme qu’il y en a 7 500.
Le président de Debout la France précise qu’il « voit monter dans le pays un sentiment de colère, une division des Français et beaucoup de gens appellent à la destitution du président ». « J’ai simplement dit que si on n’écoute pas la colère du pays (…), si on continue de conduire à la misère, il va y avoir une explosion sociale. J’ai supplié le président de la République d’entendre ce qu’il se passe », raconte-il.
Dupont-Aignan : en route pour 2022
Un sondage place Nicolas Dupont-Aignan à 7% dans les intentions de vote. Pour le moment, c’est Marine Le Pen qui fait la course en tête, tout comme en 2017, avec cette fois-ci 48% face à Emmanuel Macron qui atteint 52%, selon l’institut Harris Interactive, si l’élection avait lieu aujourd’hui.
Pour Nicolas Dupont-Aignan, un autre sondage attesterait que « 80% des Français ne souhaiteraient pas de ce duel Macron/Le Pen ». Le président de Debout la France poursuit : « Je vais vous faire une confidence : ni Macron, ni Le Pen ne seront au second tour parce que les Français en ont assez qu’on les enferme dans ce choix impossible. Je suis candidat, car je crois que je présente un programme beaucoup plus sérieux que Marine Le Pen, capable de battre Monsieur Macron, mais surtout, de redresser le pays. (…) Je sais que ce n’est pas facile et c’est déjà pas mal qu’il y ait un socle de 7% de gens qui me font confiance. C’est un début » !
Présenté par : Laurent Bignolas