Les 4 vérités - Jean-Michel Blanquer
Télématin- 10 min 45 s
- indisponible
- tous publics
Du même programme
- Télématin Télématin Émission du vendredi 22 novembre 2024 diffusé le 22/11 | 3 h
- Télématin Télématin Émission du jeudi 21 novembre 2024 diffusé le 21/11 | 3 h 1 min
- Télématin Télématin Émission du mercredi 20 novembre 2024 diffusé le 20/11 | 3 h 1 min
- Télématin Télématin Émission du mardi 19 novembre 2024 diffusé le 19/11 | 3 h
Chroniqueuse : Caroline Roux
Le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal, s'est exprimé mercredi 27 janvier, à la suite du Conseil des ministres. Le couvre-feu ne serait pas « pleinement efficace » et « de multiples scénarios » sont sur la table afin de contrer l’épidémie de Covid-19 qui touche le monde depuis maintenant plus d’un an. À un peu plus de dix jours des vacances d’hiver, le ministre de l’Éducation, Jean-Michel Blanquer fait un point sur la situation dans les écoles.
Confinement : « plusieurs scénarios sont sur la table »
Le ministre de l’Éducation, de la Jeunesse et des Sports était présent lors du Conseil des ministres qui s’est tenu hier. À la suite de ce dernier, plusieurs options ont été soumises au président de la République. Le confinement semble inévitable, mais sous quelle forme ? « Depuis le début de la crise épidémique, on raisonne à partir de différents scénarios », explique Jean-Michel Blanquer. Celui d’un confinement strict « en fait parti », annonce l’ancien recteur d’académie, avant d’ajouter : « Il ne faut jamais s’interdire aucun scénario justement. Mais, ce n’est pas celui qu’on privilégie à priori ».
Un restaurateur niçois a ouvert son établissement hier, alors que le gouvernement l’interdit toujours. Cette manifestation est le signe direct que la colère monte chez les Français. « On prend en compte la situation générale de la population et il est évident qu’il faut mettre en balance à la fois les enjeux sanitaires et l’ensemble des enjeux de la société. On peut comprendre la fatigue, la lassitude et le désarroi bien entendu. (…) C’est quelque chose de très dur à vivre, et ça, on le perçoit dans tous les pays du monde ». Alors qu’un sondage est sorti dans le Parisien révélant que trois jeunes du dix ont des pensées suicidaires, le ministre de l’Éducation atteste que « cela pèse totalement dans sa prise de décision. La jeunesse doit être notre priorité absolue ».
Confinement : « Il faut maintenir ce qui est vital pour l’enfant »
Avec la propagation du variant anglais, qui se voudrait plus contagieux, les écoles pourraient être fermées. Cependant, Jean-Michel Blanquer affirme qu'il faut « les ouvrir autant que possible ». C’est encore envisageable car « le chiffre d’hier (mercredi 27 janvier), est de 2 000 contaminations par jour. Ça reste inférieur à ce que l’on avait au mois de novembre ». Le ministre de l’Éducation répète qu’il « n’est pas démontré qu’on se contamine davantage en milieu scolaire qu'en dehors du milieu scolaire. Quand il n’est pas à l’école, un enfant est ailleurs et c’est souvent dans cet ailleurs qu’il se contamine ».
Le ministre de la Jeunesse et des Sports insiste sur les résultats des études qui sont menées quant aux lieux de contamination. « Ce que l’on voit souvent quand on fait nos tests dans les établissements, c’est que les contaminations sont survenues dans le milieu familial, dans la vie sociale, beaucoup plus qu’à l’intérieur de l’école. Il faut être très rigoureux sur les gestes barrières et tout ce que nous faisons pour les protocoles sanitaires à l’intérieur des écoles. Il faut maintenir ce qui est vital pour l’enfant et l’adolescent, c’est-à-dire, la vie scolaire ».
Afin de prévenir et de limiter la propagation des variants anglais et sud-africain, « environ 70 établissements sont fermés aujourd’hui », déclare l’ancien recteur d’académie. « Des campagnes de tests sont organisées à chaque fois que nous repérons un cas », ajoute-t-il.
Jean-Michel Blanquer explique que « les deux tiers des lycées sont en mode 'hybride', à moitié en 'présence' et l’autre moitié en ‘distance’ ». « Ce serait un échec pour le pays de devoir les refermer ». Aujourd’hui, le ministre de l’Éducation affirme que « les vacances scolaires se dérouleront selon le calendrier prévu, mais cela peut encore changer ».
Présenté par : Laurent Bignolas