Les 4 vérités - Agnès Pannier-Runacher
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Chroniqueuse : Caroline Roux
La pandémie de coronavirus continue de toucher la France et le reste de l’Europe. Dans l’Hexagone, le nombre de nouveaux cas confirmés repart à la hausse : 22 086 cas en 24h.
Pour parler de l'actualité, Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée chargée de l’Industrie est sur le plateau des 4 vérités.
Vaccin : Sanofi mis à contribution
Sanofi va conditionner plus de 100 millions de doses du vaccin Pfizer-BioNTech. Le but : augmenter la production de vaccin. Selon la ministre déléguée chargée de l’Industrie
« L’accord se fait avec BioNTech, une start up allemande et pas avec Pfizer. Il permettra de produire plus de 100 millions de doses à partir du mois d’août, sur une cadence assez régulière, jusqu’à la fin d’année, de façon à apporter toute de suite un support au marché européen. C’est 15 % de ces doses qui reviennent à la France automatiquement ». Agnès Pannier-Runacher annonce que l’enjeu est de mobiliser toutes les capacités de production européenne pour augmenter la production de vaccin. « Je monte une opération commando pour faire en sorte que toutes les capacités qui peuvent être mises au service du développement du vaccin » et d’ajouter :
« Nous avons déjà trois sites, en plus de Sanofi, qui vont produire du vaccin. Vous avez Recipharm, Delpharm et Fareva qui vont produire Pfizer, Moderna et CureVac. Cela démarre au premier semestre. Nous allons continuer avec d’autres laboratoires puisque nous avons une meilleure visibilité sur les vaccins qui fonctionnent et sur les capacités industrielles. »,
Vaccin : les laboratoires jouent-ils le jeu ?
La livraison des vaccins contre le Covid-19 prend un nouveau retard. Après Pfizer, c'est au tour du britannique AstraZeneca d'annoncer des ralentissements dans sa production. AstraZeneca livrera à la France 4,6 millions de doses de son vaccin contre le Covid d'ici fin mars, soit moitié moins qu'attendu, a indiqué mardi le ministère de la Santé.
« Ce qui est en train de se passer, c’est une véritable prouesse technologique et industrielle. Vous avez sur le pont des équipes, que ce soit dans les laboratoires pharmaceutiques, dans les agences médicales, au niveau de l’État, qui sont mobilisés 15 heures par jour pour faire en sorte que l’on sorte en un an un vaccin qui est efficace à plus de 90 %. Personne ne l’aurait imaginé au mois de mars 2020 », rappelle la ministre déléguée chargée de l'Industrie.
AstraZeneca a annoncé une baisse de ses livraisons de 60 %. Faut-il croire les arguments annoncés, évoquant la baisse de rendement sur un site de fabrication européen ? « J’ai demandé, au travers de la task force européenne, à ce qu’il y ait une inspection de l’usine d’AstraZeneca. Soit il y a un problème industriel et il vaut mieux que tout le monde se mobilise pour le régler, soit il y a un problème d’exportation et l’Union européenne peut prendre des mesures de contrôle, voire d’autorisation des exportations », explique Agnès Pannier-Runacher. Et d’ajouter : « Il faut que les doutes sur la destination des doses soient levés rapidement, c’est une question de jours. »
Enfin la ministre se dit très ouverte à la proposition du vaccin russe Spoutnik V, si la demande est déposée à l’Agence du médicament européenne. « Il faut que les porteurs de ses dossiers nous fournissent tous les éléments, qu’il y ait de la transparence, des études cliniques. Nous ne mettrons pas sur le marché un produit qui n’a pas livré toutes les données. »
Présenté par : Laurent Bignolas