Les 4 vérités - Florian Bachelier
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Chroniqueur : Alexandre Peyrout
Un petit air de liberté plane ce jeudi 24 décembre en France. Le gouvernement a exceptionnellement levé le couvre-feu en raison du réveillon de Noël. L'exécutif recommande cependant de ne pas être plus de six à table ainsi qu’un respect des gestes barrières. Épidémie, vaccination, mais aussi le drame de Saint-Just et la réforme des retraites risquent de se retrouver au centre des conversations de ce soir.
Florian Bachelier, député LREM, est dans les 4 vérités.
Vaccination contre la Covid-19 : « Le gouvernement n’a pas changé d’avis »
Alors qu’Emmanuel Macron avait affirmé aux Français que la vaccination contre la Covid-19 ne serait pas obligatoire, un texte de loi fait polémique depuis quelques jours. Un des articles de ce projet de loi visant à préparer la sortie de l’état d’urgence sanitaire, laisserait la possibilité au gouvernement de rendre la vaccination obligatoire pour se déplacer. Florian Bachelier, député LREM d’Ille-et-Vilaine, est formel, « le gouvernement n’a pas changé d’avis. La parole du chef de l’État, c’est la parole du chef de l’État et il n’y aura pas de vaccination obligatoire. »
Cette vaccination reste un sujet qui inquiète. Malgré les feux verts des différentes autorités comme l’Agence européenne des médicaments, près d’un Français sur deux déclare qu’il ne souhaite pas recevoir l’injection.
Selon le Premier Questeur de l’Assemblée nationale, cette méfiance viendrait de l’état « traumatique » de la population.
« Pendant neuf mois, nous avons subi des chocs inédits, que notre génération qui n’a pas connu la guerre, n’a pas subi. Donc aujourd’hui, nous devons nous concentrer sur 'presque' le plus beau cadeau de Noël que nous ayons, c’est-à-dire le vaccin ». Il poursuit : « J’aimerais, que l'on prenne le temps de remercier les Français pour les efforts inouïs, inédits et historiques qu’ils ont fait depuis mars. (…) Ce sont les Français qui ont permis Noël, qui ont rendu Noël possible et qu’on puisse célébrer ce réveillon ce soir dans des conditions à peu près sereines ».
Drame à Saint-Just : était-il évitable ?
Dans la journée du 23 décembre, à Saint-Just dans le Puy-de-Dôme, un homme de 48 ans a tué trois gendarmes et blessé un quatrième. Ils étaient en intervention à son domicile, contactés par sa femme, victime de violence conjugale. Le procureur a parlé « d’une scène de guerre » avec un individu « surarmé ».
Alors que le président de la République a fait de la lutte contre les violences faites aux femmes la priorité de son mandat, ce drame pose, une nouvelle fois, la question de l’anticipation. Pour Florian Bachelier « l’heure n’est pas aux polémiques ». « Il faudra regarder si, dans la chaîne des responsabilités, il y a eu des erreurs. Il y aura une enquête. Le procureur de Clermont-Ferrand a clairement dit les choses hier. Il faudra bien regarder la situation, voir si on aurait pu la prévenir. »
Beauvau de la sécurité et réforme des retraites : les grands chantiers de 2021 ?
Présidé par le ministre de l’Intérieur, un Beauvau de la sécurité se tiendra en 2021. Il réunira les représentants des forces de l’ordre, des élus ainsi que des citoyens afin de travailler sur une réforme de la police.
Le député LREM pense « qu’il n’y a pas de problème spécifique de confiance entre les Français et la police ». Florian Bachelier déclare « qu’il y a un vrai problème de confiance entre les Français et les institutions. Dans les institutions, je mets la police, les politiques, les journalistes et les magistrats. (…) Il faut surtout rétablir une situation où on arrête de nous diviser, de nous fracturer. Ne tombons pas dans les pièges des profiteurs de guerre et politiciens que nous connaissons ».
L’épidémie de coronavirus a volé la vedette à la réforme des retraites qui devait être au centre de toutes les discussions et débats de 2020, peut-être pour être mieux repoussé en 2021. « 2021, ça va être l’année du déploiement de la stratégie vaccinale ». Le député affirme que « le climat doit être apaisé » et atteste que « sur le terrain, on ne lui parle pas de la réforme des retraites », mais « de la santé, de l’école, de l’emploi et de la sécurité » et que cette réforme « n’est pas la priorité aujourd’hui ».