Les 4 vérités - Sébastien Chenu
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Chroniqueur : Jeff Wittenberg
Mise en place de la campagne de vaccination, mesures prises par le gouvernement pour contenir l’épidémie, contrôle aux frontières et haine sur les réseaux sociaux… Jeff Wittenberg balaye l’actualité politique dans les 4 vérités avec son invité Sébastien Chenu, porte-parole du Rassemblement national.
Covid-19 : le temps du vaccin
Alors que la Commission européenne vient de donner son feu vert pour la mise sur le marché du vaccin Pfizer-BioNTech, Sébastien Chenu ne souhaite pas pour autant féliciter l'UE, souvent critiquée par le Rassemblement national. « Je n’oublie pas que l’Europe n’a pas été au rendez-vous de cette pandémie, lance le député du Nord. Je n’oublie pas l’Italie abandonnée en rase campagne, les masques pris sur les tarmacs des aéroports entre pays… Qu’aujourd’hui l’Europe se bouge, c’est la moindre des choses. Mais j’aimerais qu’elle le fasse avec beaucoup de transparence. »
Selon l’homme politique de 47 ans, il reste de nombreuses « zones d’ombre » autour du vaccin, « notamment le coût, notamment la livraison, notamment les clauses de ce contrat ». « J’ai assez confiance dans les laboratoires français, ajoute-t-il. Je veux saluer d’ailleurs les chercheurs de l’Institut Pasteur de Lille. Et c’est vrai que je préférerais attendre un vaccin français parce qu’on les connaît bien et qu’on est habitués à travailler avec eux. »
Dans un contexte où la mise en place du calendrier et le choix des publics prioritaires soulèvent de nombreuses questions, la vaccination doit-elle devenir obligatoire ? « On doit garantir aux Français la liberté », annonce Sébastien Chenu, pas favorable au vaccin pour tous et inquiet de voir l’apparition d’un projet de loi indiquant que « si vous n’êtes pas vaccinés, alors vos libertés vont se restreindre ». « Je crois que c’est très dangereux et juridiquement complètement ridicule », dénonce celui qui estime que « le gouvernement joue un peu aux apprentis sorciers et peu à peu s’installe cette dictature sanitaire. »
En ce qui concerne la mise en place de test négatif obligatoire pour toute personne arrivant sur le sol français en provenance du Royaume-Uni, le porte-parole du RN, en poste depuis 2017, affirme que « c’est ce que demandait Marine Le Pen dès le mois de mars, que l’on contrôle nos frontières (…). Pour ne pas donner raison à Marine Le Pen, le gouvernement a privé les Français de cette sécurité. »
« Il y a la volonté derrière de faire payer au peuple britannique son choix (du Brexit) », commente également l’ancien secrétaire général de l’UMP. Avant de critiquer la politique de gestion de crise du gouvernement : « Aujourd’hui on ne teste pas assez, on n’isole quasiment pas. Ce gouvernement ne va pas au bout de la logique et moi je crains que cette épidémie puisse reprendre. »
Haine en ligne : les réseaux sociaux responsables ?
Ce samedi, au Puy-du-Fou, se déroulait l’élection de Miss France 2021. Un concours après lequel April Benayoum (Miss Provence), couronnée première dauphine, a été la cible de nombreux messages antisémites et sexistes sur les réseaux sociaux. La jeune femme avait seulement dit que son père était d’origine israélienne puis reçu de nombreuses attaques via Twitter, entrainant l’ouverture d’une enquête par le Parquet de Paris.
Interrogé sur le sujet, Sébastien Chenu a tenu à adresser « [son] soutien à cette demoiselle » et à dénoncer cet antisémitisme qui, selon lui, « vient d’une jeunesse de culture ou de religion musulmane dans notre pays, qui a été bercée, biberonnée à la haine d’Israël ». La fermeture des comptes par Twitter est « presque un faux débat », poursuit-il. « L’antisémitisme c’est une réalité, pas uniquement quelque chose de virtuel. (…) Attention, ne nous donnons pas bonne conscience simplement en sanctionnant Twitter. »