Les 4 vérités - Sandro Gozi
Télématin- 8 min 36 s
- indisponible
- tous publics
Du même programme
- Télématin Télématin Émission du vendredi 22 novembre 2024 diffusé le 22/11 | 3 h
- Télématin Télématin Émission du jeudi 21 novembre 2024 diffusé le 21/11 | 3 h 1 min
- Télématin Télématin Émission du mercredi 20 novembre 2024 diffusé le 20/11 | 3 h 1 min
- Télématin Télématin Émission du mardi 19 novembre 2024 diffusé le 19/11 | 3 h
Chroniqueuse : Guillaume Daret
La présidente de la Commission européenne l’a annoncé hier soir. La campagne de vaccination contre la Covid-19 débutera le 27 décembre prochain. Ce qui ressemble à une bouffée d’oxygène pour certains, contraste avec le « No-deal » qui semble de plus en plus se préciser entre l’Union européenne et le Royaume-Uni. Sandro Gozi, député européen LREM démêle cette actualité mouvementée.
Brexit : Deal ou No-deal ?
L’heure du verdict approche pour le Brexit. Boris Johnson a déclaré qu’un « échec reste l’hypothèse la plus probable ». Sandro Gozi, député européen LREM semble dubitatif. « Boris Johnson nous a habitué à ses « remontadas ». On ne sait jamais quand il fait ses déclarations s’il prépare le « non » ou s’il prépare une avancée dans les négociations ». Le député italien affirme que « les Britanniques ont accepté ces derniers jours des choses qu’ils ont refusé pendant deux ans ». « On ouvre notre marché aux Britanniques. Il faut qu’ils respectent nos standards sociaux et environnementaux. (…) Il y a la question de la pêche qui reste ouverte et qui est très importante. (…) Il n’y a pas de raisons pour que les Britanniques n’ouvrent pas leurs eaux territoriales », poursuit-il.
La date limite pour qu’un accord soit reçu et ratifié est fixée à dimanche 20 décembre. Pour Sandro Gozi, « c’est possible ». « Le Parlement ne dit pas seulement qu’il veut un accord. Il veut un bon accord. Si l’accord présenté n’est pas satisfaisant pour les Britanniques, il vaut mieux, au lieu de conclure un mauvais accord, poursuivre les négociations l’année prochaine. (…) Le Bretix est une mauvaise nouvelle pour tout le monde. (…) Sans doute, c’est le Royaume-Uni qui a le plus à perdre. (…) Mais nous voulons trouver un accord dans l’intérêt commun », confit-il.
Vaccination Union européenne : le top départ
Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, l’a annoncé jeudi 17 décembre : la vaccination dans l’Union européenne doit débuter le 27 décembre prochain. Alors qu’elles ont déjà commencé outre-Manche et Atlantique, Sandro Gozi affirme « qu’on n’a pas de retard ». « Nous avons voulu attendre l’avis de l’Agence européenne des médicaments. On a appris notre leçon. Au début de la crise, les Européens ont marché en ordre dispersé. Même dans le domaine de la santé où l’État a un rôle majeur, il faut avancer ensemble. (…) Nous avons utilisé notre force commerciale commune pour négocier à de meilleurs prix et de meilleures conditions les vaccins », explique le député.
Élu sur des listes françaises, Sandro Gozi est Italien. Son pays natal enregistrait hier plus de 600 morts liés à la Covid-19, pour un bilan de 67 000 victimes de l’épidémie. « Ce virus a été géré région par région en Italie. Il y en a qui s’en tirent mieux, d’autres qui ont été plus exposées parce qu’elles étaient moins prêtes. (…) La stratégie de vaccination sera aussi importante en Italie qu’ailleurs ». Cette dernière s’effectuera par région pour notre voisin transalpin. Cependant, l’ancien secrétaire d’État souhaite « qu’on reste prudent dans les premiers mois qui suivront la vaccination. »
Italie : des fêtes de Noël confinées
Les fêtes de Noël sont très importantes en Italie. Sandro Gozi explique concrètement comment elles vont se dérouler en prenant en exemple sa propre situation. « Je serais avec mon épouse et mes enfants à Rome, mais pour la première fois, je ne pourrais pas être avec ma famille d’origine. C’est interdit de passer d’une région à une autre pendant la période du 21 décembre au 7 janvier 2021 ». Le député européen déclare que les Italiens acceptent cette décision. « Ils ont fait preuve d’une grande dignité pendant la première vague. Pendant la deuxième, ils critiquent le gouvernement, car il serait en retard par rapport la mise en œuvre du plan de relance. Là, la France a mieux fait », confesse-t-il.