Les 4 vérités - Éric Ciotti
Télématin- 10 min 46 s
- indisponible
- tous publics
Du même programme
- Télématin Télématin Émission du vendredi 22 novembre 2024 diffusé le 22/11 | 3 h
- Télématin Télématin Émission du jeudi 21 novembre 2024 diffusé le 21/11 | 3 h 1 min
- Télématin Télématin Émission du mercredi 20 novembre 2024 diffusé le 20/11 | 3 h 1 min
- Télématin Télématin Émission du mardi 19 novembre 2024 diffusé le 19/11 | 3 h
Chroniqueuse : Caroline Roux
Ce matin, Caroline Roux reçoit Éric Ciotti, député LR des Alpes-Maritimes. Invité sur notre plateau, il revient notamment sur les nombreux incidents qui ont émaillé les manifestations de ce week-end.
Violences : Black-blocs au centre des tensions
Samedi 5 décembre, les nouvelles manifestations contre la proposition de loi sur la « Sécurité globale » ont une fois, donné lieu à des violences en marge des cortèges. Des images auxquelles Éric Ciotti, député les Républicains, « ne s’habitue pas ». Il poursuit : « ce qui s’est passé est extrêmement grave, ce déchaînement de violence, des policiers attaqués, des commerces pillés. C’est le désordre qui s’installe ! Depuis le début de ce quinquennat, c’est le fruit de beaucoup de lâcheté […] d’impuissance que nous récoltons, parce que l’on n’agit pas contre ceux qui cassent ».
Et à la question de savoir comment agir pour neutraliser ces casseurs, il répond : « on doit les empêcher de venir dans les manifestations […] On est en présence de malfaiteurs ».
Le député des Alpes-Maritimes a en outre, appelé à ce qu’il y ait « des actions préventives » pour interpeller et sanctionner ceux qui ont « une stratégie de détruire la société », faisant écho à la proposition de loi « anti-casseurs » suggérée par certains sénateurs, mais censurée par le Conseil constitutionnel. « S’il y a une démarche judiciaire, je pense que c’est possible, a toutefois assuré Éric Ciotti. On parle d’adapter notre droit à une société qui est devenue de plus en plus violente, à des menaces qui mettent aujourd’hui en cause l’existence même de la démocratie ».
Les policiers dans l’œil de mire du gouvernement
Interrogé sur les propos d’Emmanuel Macron, qui a évoqué des « violences inadmissibles » en parlant de l’interpellation du producteur de musique Michel Zecler, Éric Ciotti s’est dit « très choqué » par ses propos.
« C’est une faute à l’égard des policiers, il les a blessés ! Ils sont très en colère, humiliés, mais c’est une faute aussi à l’égard du pays. Le président de la République doit rassembler, protéger la société […] Monsieur Macron est au pouvoir depuis à peu près quatre ans. Jamais il n’y a eu autant de violences et autant de délinquances. Nous n’avons que des réponses verbales, de la communication », affirme-t-il.
Invité à réagir sur les images insoutenables de l’agression de Michel Zecler, Éric Ciotti dénonce l’image que certains voudraient coller aux forces de l’ordre. « Les policiers ne sont pas violents de façon institutionnelle, réfute-t-il. Il peut y avoir des dérapages […] Il y a des policiers qui dorment en prison ! Est-ce que les casseurs de samedi dorment en prison ? […] C’est cette injustice que ne supportent plus les policiers ! »
Et le député d’interpeller directement le chef de l’État :
« Je demande solennellement au Président de retirer ses propos, de s’excuser auprès des policiers. Les policiers ne sont pas violents, ils ne sont pas racistes […] C’est honteux de laisser entendre que les policiers sont racistes »