Les 4 vérités - Jean-Christophe Lagarde

Télématin

Chroniqueuse : Caroline Roux      Jean-Christophe Lagarde est entré à l’UDF, parti politique de Valéry Giscard d’Estaing lorsqu’il avait 20 ans. Il porte aujourd’hui une partie de l’héritage de l’ancien chef d’État. Dans les 4 vérités, le député UDI de Seine-Saint-Denis rend hommage à son mentor décédé mercredi 2 décembre à l’âge de 94 ans.     Valéry Giscard d’Estaing : l’ancien président français est décédé   L’ancien président de la République Valéry Giscard d’Estaing est mort. Décédé des suites du Covid, il avait été hospitalisé à Tours à la mi-novembre. Aujourd’hui la classe politique lui rend hommage comme le Premier ministre Jean Castex qui a salué ‘un homme de progrès’. Jean-Christophe Lagarde se remémore l’un des discours de VGE pendant le quinquennat de François Hollande. « Il y décrivait la France qu’il avait laissé en 1981 et la France d’aujourd’hui. Il aimait rappeler que lorsqu’il avait quitté l’Élysée, c’était la dernière fois que le pays avait un budget équilibré, qu’il n’y avait pas de dette, que le taux de chômage à l’époque un million de chômeurs, serait aujourd’hui un rêve pour les Français… et tout ça avec un humour qu’on ne lui connaît pas, avec une analyse extrêmement poussée de la situation et des besoins de notre pays. »   Ses successeurs saluent de leurs côtés, un homme qui a su changer la France. L’ancien président aura laissé un bilan progressiste pour le pays. « Lorsque les jeunes de 20 ans prennent le TGV, c’est grâce à VGE, l’électricité avec les énergies nucléaires et non carbonées c’est aussi lui, le droit à l’avortement c’est Simon Veil qui fut la première adhérente à l’UDI, une femme qui ouvre un compte en banque seul c’est aussi VGE ; avant le chef de l’État, il fallait l’autorisation de son mari, la transformation européenne, il en a été l’un des acteurs… Il a mis en place de nombreuses transformations après les années De Gaulles dont on ne se souvient plus mais qui font la France d’aujourd’hui. »   Jean-Christophe Lagarde rappelle que VGE a subi de nombreuses injustices et que sa défaite en 1981 face au candidat de la gauche François Mitterrand n’a pas permis de voir et de comprendre son septennat. « Il a été le président qui a subi pour la première fois des crises économiques avec les deux chocs pétroliers, il n’a pas pu défendre son bilan car personne ou presque n’était là pour le défendre. » Le député UDI de Seine-Saint-Denis rappelle que l’ancien président de la République « était un homme qui aimait beaucoup la France, qui avait une volonté de proximité. » « Dans le privé c’était un homme très attentif, curieux et chaleureux. »