Les 4 vérités – Christophe Castaner
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Chroniqueuse : Caroline Roux
Christophe Castaner, ancien ministre de l'Intérieur et président du groupe LREM à l'Assemblée nationale, est l'invité des 4 vérités pour parler de la réécriture de l'article 24 de la loi « sécurité globale ».
Ski : Macron hausse le ton
L'allégement des mesures de confinement, qui a débuté le samedi 28 novembre, ne fait pas que des heureux. De nombreux débats font rage au sujet de la réouverture de certains secteurs plutôt que d'autres. Les stations de ski se retrouvent dans une sorte d'entre-deux. Le premier ministre Jean Castex a annoncé le 30 novembre que les stations peuvent rouvrir mais que les remontées mécaniques restent fermées pour l'instant. En plus de cela, le président Emmanuel Macron envisage des restrictions pour que les Français ne partent pas skier en Suisse pendant les vacances de fin d'année. Face à cette incompréhension, l'ancien ministre de l'Intérieur Christophe Castaner estime que ces décisions sont justifiées à la vue de la situation sanitaire : « Hier, il y a eu près de 400 morts du Covid en France. Il ne s'agit pas de calmer la colère des stations de ski françaises, il s'agit de protéger les Français ».
Article 24 : la majorité gronde
Christophe Castaner est actuellement sous le feu des projecteurs à cause de la loi controversée « sécurité globale ». Ce lundi 30 novembre, le président du groupe LREM à l'Assemblée nationale a annoncé que l'article 24, qui cristallise la plupart des critiques, sera entièrement réécrit. Il explique que les doutes au sujet de la liberté de la presse doivent être dissipés et que cela passe par la réécriture de l'article : « Il y a un doute ? On lève le doute ».
Mais cette décision a engendré la colère du Sénat. Son président Gérard Larcher a rappelé qu'à ce stade, le réexamen du texte revient au Sénat « et à lui seul ».
De son côté, Christophe Castaner répond que la « navette parlementaire » sera respectée et surtout que le cœur du sujet est ailleurs : « Je ne suis pas convaincu que les Français soient très attachés à savoir qui va finalement écrire ce texte. Ce qui compte, c'est que le texte donne toutes ces garanties ».
Enfin, il annonce que le processus de modification de l'article 24 devrait être terminé « avant Noël ».
Police : les sept péchés capitaux
Face aux nombreux débats sur les violences policières, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a déclaré que la Police française souffre de « sept péchés capitaux » : la formation, le matériel, l'encadrement ou encore l'IGPN en font partie.
En tant que prédécesseur, Christophe Castaner juge que « le diagnostic est juste » et qu'il a pu constater les divers problèmes des forces de l'ordre lorsqu'il occupait ce poste : « Je savais que ce n'était pas suffisant. J'ai été le premier ministre de l'Intérieur à avoir payé des heures supplémentaires qui étaient dues depuis 2005 ».
Toutefois, Christophe Castaner a un avis différent de son homologue au sujet de la confiance entre la police et la population française : « Il y a des tensions. Ce rapport est difficile aujourd'hui, même si l'immense majorité des Français ont confiance en leur police ».