Les 4 vérités - Marine Le Pen
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Chroniqueuse : Caroline Roux
Ce matin, Caroline Roux reçoit Marine Le Pen, présidente du Rassemblement national. Invitée à réagir sur les nombreuses violences qui ont émaillé ce week-end les manifestations contre la loi « sécurité globale », elle déclare : « On a le sentiment qu’il y a un désordre récurrent qui s’installe dans notre pays, que le gouvernement perd la main, qu’aujourd’hui on est confronté, en plus du terrorisme, de l’islamisme, de la délinquance, à des violences de rue qui sont systématiques. J’attends du ministre de l’Intérieur qu’il m’explique pourquoi rien n’est fait contre les Black Blocs ».
Y aurait-il une forme de complaisance ? Marine Le Pen est catégorique. « Incontestablement, car à un moment donné, lorsque rien n’est fait plusieurs fois de suite […] c’est qu’il y’a une forme de complaisance ».
Quel serait l’intérêt du gouvernement de laisser faire ces exactions ? « On a le sentiment que l’on se sert de cette impunité laissée à l’extrême-gauche pour décrédibiliser toute contestation à l’égard du pouvoir en place, c’est-à-dire toute manifestation, qu’elle soit d’ailleurs sociale […] ou d’autre nature », précise la députée Rassemblement national. « L’État n’a plus le contrôle. Or, un État qui n’a plus le contrôle met en danger ses compatriotes », assène-t-elle.
Affaire Michel Zecler
Quatre policiers ont été mis en examen et deux écroués dans le cadre des violences contre le producteur de musique Michel Zecler. « En général, quand on écroue quelqu’un, c’est pour des conditions juridiques bien précises. C’est pour éviter que les mis en cause travaillent leur témoignage, c’est pour éviter une fuite. Là on voit que probablement ces éléments n’étaient pas réunis. Mais s’il y a un faux en écriture publique, alors c’est un crime et on peut concevoir que le juge ait pris cette décision », indique Marine Le Pen.
Faut-il retirer l’article 24 de la loi « sécurité globale » ? « Non il ne faut pas le retirer. Cet article ne servira à rien, parce que la plupart des attaques effectuées sur les réseaux sociaux contre les policiers le sont parce que ce sont des menaces de mort, des révélations d’identification personnelle, des incitations à commettre un délit qui ne sont pas poursuivies ».
Et Marine de conclure : l’article 24 « c’est de la posture ».