Les 4 vérités - Sophie Cluzel
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Chroniqueuse : Caroline Roux
Caroline Roux reçoit Sophie Cluzel, secrétaire d'État auprès du Premier ministre, chargée de personnes handicapées, dans les 4 vérités.
Covid, la crise et le handicap
Pointé du doigt au début de la crise sanitaire pour sa gestion des personnes handicapées, le gouvernement avait souhaité rectifier le tir en mettant notamment en place un numéro – le 0800 360 360 – qui permet « d’accélérer les choses » et de « trouver les solutions le plus rapidement possible ». « La deuxième situation de confinement est très différente, affirme Sophie Cluzel. Elle est adaptée. Les établissements et les services sont restés ouverts ».
La secrétaire d'État auprès du Premier ministre, chargée de personnes handicapées, rappelle que « le sujet majeur, c’est l’accès aux soins ». Et avec 12 millions de personnes handicapés pour dix millions d’aidants, « il y a beaucoup, beaucoup de besoins d’accompagnement ».
Handicap, des mesures suffisantes ?
À la suite d’un comité interministériel qui a réuni lundi une vingtaine de ministres, Jean Castex a annoncé une série de mesures en faveur du handicap. Le Premier ministre a confirmé la mise en place d’une aide pour les parents handicapés, « de 900 euros par mois et dès la naissance de l’enfant ». « C’est pour par exemple, quand je suis en fauteuil, pouvoir donner mon bain à mon enfant parce que j’ai un empêchement, illustre Sophie Cluzel. Mais c’est aussi des aides techniques. Ça, ça n’existait pas ».
Comment lever les freins à l’embauche
En 2018, la secrétaire d'État avait créé le « DuoDay », une journée durant laquelle les entreprises peuvent accueillir bénévolement une personne handicapée pour lui faire découvrir un emploi. Un premier pas vers l’acceptation du handicap dans le monde du travail, même si certains freins existent encore. Il y a « énormément de disparités » et « beaucoup de préjugés », concède celle qui a été décorée par les anciens présidents de la République, Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy et François Hollande. Mais « quand le patron est motivé, quelle que soit la taille de l’entreprise, ça change tout la donne ». Aujourd’hui, le taux d’emploi obligatoire est fixé à « 6% pour les personnes en situation de handicap dans les entreprises » et Sophie Cluzel veut se montrer optimiste : « Ça avance », résume-t-elle.