Les 4 vérités - Francis Palombi
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Chroniqueur : Guillaume Daret
Guillaume Daret reçoit Francis Palombi, président de la Confédération des commerçants de France (CEF).
L’annonce du président de la République de reconfiner le pays a été un coup dur.
De nombreux commerçants, en cette première journée du confinement garderont le rideau baissé.
Dans les 4 vérités, il nous raconte les conséquences économiques et sociales d’une mesure aussi radicale.
« Fermer aussi proche des fêtes de fin d’année, c’est inconcevable »
« C’est une profonde déception », c’est avec ces mots que Francis Palombi, président de la Confédération des commerçants de France (CEF) décrit les annonces dues à ce deuxième confinement dans le cadre de la lutte contre la propagation du Covid-19.
Les commerces « non-essentiels », comme les librairies, les salons de coiffure, les magasins de prêt-à-porter... doivent également fermer. Ceux qui le peuvent sont incités à livrer ou vendre à emporter.
« Nous sommes en colère, des commerçants m’ont posé la question : ‘doit-on ouvrir malgré tout ?’, nous sommes les victimes de la décision du chef de l’État ? Sur le plan sanitaire, nous ne sommes pas les plus dangereux ! Nous sommes à bout, un deuxième confinement pourra aboutir à des faillites. »
Francis Palombi souhaite avant tout revoir la liste des commerces non-essentiels changer. Pour lui, à six semaines des fêtes de Noël, tous les établissements sont impliqués. « Il n’y a pas de commerces de deuxième ou première nécessité. Fermer aussi proche des fêtes de fin d’année, c’est inconcevable. »
Le président de la Confédération des commerçants de France (CEF) assure que les petits magasins de jouets ne pourront pas concurrencer des géants d’Internet comme Amazon avec des ‘Black Friday’ en avance. « Comment voulez-vous que la concurrence s’exerce ? C’est déloyal ! » s’insurge-t-il.
Confinement : commerçants sacrifiés ?
Francis Palombi lance un appel aux géants du e-commerce. « Arrêtez de faire des grandes publicités, comme ils ont commencé à le faire. Nous demandons au gouvernement qu’il incite ces entreprises à apporter des moyens à un fond de solidarité vers les petits commerçants qu’ils sont en train de mettre à terre avec les décisions qui ont été prises. »
En toute fin d’allocution Emmanuel Macron a cependant entrouvert une possibilité d’espoir. « Tous les 15 jours nous ferons le point sur l’évolution de l’épidémie, et déciderons, le cas échant, de mesures complémentaires. Nous évoluerons alors si nous pouvons alléger certaines contraintes, en particulier sur les commerces ». Et de concéder « je sais que beaucoup de commerçants espéraient ne pas fermer, je sais que pour les commerces de centre-ville je demande un très gros effort. Tenons-le avec beaucoup de rigueur pendant 15 jours. Si d’ici ces 15 jours nous maitrisons mieux la situation nous pourrons alors réévaluer les choses et espérer ouvrir certains commerces, en particulier dans cette période si importante avant les fêtes de Noël ».
Des mots forts pour Francis Palombi, « j’espère qu’il tiendra sa parole » assène-t-il.
« Je demande aux Français d’attendre pour acheter leurs jouets, pour acheter leurs produits de fêtes, d’attendre la réouverture des magasins de centre-ville et de ne pas commander en ligne, ni d’acheter dans les supermarchés. Il faut préserver le lien social. »