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TélématinLes 4 vérités : Jean-Michel Blanquer

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Chroniqueur : Jeff Wittenberg Jeff Wittenberg reçoit Jean-Michel Blanquer, ministre de l'Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports dans les 4 vérités. « Un confinement jusqu’au 1er décembre. » Même si les Français avaient, pour la grande majorité le sentiment qu’un reconfinement se profilait après les chiffres alarmants et grandissant de jour en jour, les mots d’Emmanuel Macron lors de sa prise de parole de 20h ce mercredi 28 octobre fait l’effet d’une bombe. Alors que le Premier ministre doit tenir une conférence de presse ce jeudi 29 octobre, le ministre de l’Éducation, de la Jeunesse et des Sports, apporte quelques précisions en répondant aux questions de Jeff Wittenberg. Confinement : « Le protocole 2 signifie des mesures renforcées » Jean-Michel Blanquer explique que dès le mois de juillet, le gouvernement a établi avec l’aide du Haut Conseil de la santé publique, un protocole en trois points. « Depuis la rentrée et jusqu’à aujourd’hui, on était dans le protocole 1, » ajoute le ministre de l’Éducation, avant de préciser : « Le protocole 2 signifie des mesures renforcées, notamment éviter au maximum le brassage des élèves, des mesures particulières pour les moments collectifs comme la cantine ou la récréation. » Dans ces nouvelles mesures, les élèves devront par exemple, restent dans leur classe, les professeurs seront amenés à se déplacer, les mesures d’hygiènes et d’aérations seront renforcées. « Il y a une évolution parfois de l’emploi du temps pour que les élèves n’aillent pas tous en même temps à la cantine, » déclare l’ancien directeur général de l’enseignement scolaire. Établissements scolaires : « Je ne veux pas les fermer » « La deuxième vague de cette épidémie pourrait être plus meurtrière » d’après le chef de l’État. La question principale des parents après cette allocution : ‘pourquoi maintenir l’ouverture des établissements scolaires alors que durant la première vague ces derniers ont été fermés ?’ À cette question, le ministre de l’Éducation est clair : « Le monde entier apprend de l’expérience vécue. (…) « Nous savons aussi que lorsqu’on confine, cela fait des dégâts. Je veux éviter le décrochage scolaire. Dans les lycées professionnels par exemple, c’est là que nous avons constaté le plus fort décrochage scolaire et encore, la France s’en est mieux tiré que d’autres pays. (…) Je ne veux pas les fermer parce que les ateliers sont le plus souvent en petit nombre et parce qu’il pourrait y avoir des dégâts psychologiques, sociaux, bien plus graves que l’épidémie elle-même. » Jean-Michel Blanquer signale que le gouvernement « avait suivi ce que disait le Haut Conseil de la santé publique » et que « c’est en fonction du nombre de contaminations » que certaines écoles pourront fermer. Le plus important, pour le ministre de l’Éducation nationale « c’est que nos enfants et notre jeunesse ne pâtissent pas ou, en tout cas, le moins possible, de la nouvelle situation. » Cependant, ce dernier insiste sur l’hommage prévu le 2 novembre prochain à Samuel Paty. « Nous ne voulons pas renoncer à un tel hommage. La crise sanitaire ne doit pas nous faire oublier aussi les autres sujets très importants. Celui-ci est évidemment fondamental. Nous avons tous été bouleversé. Nous ne l’oublions pas. » En savoir plus

Chroniqueur : Jeff Wittenberg

Jeff Wittenberg reçoit Jean-Michel Blanquer, ministre de l'Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports dans les 4 vérités.

« Un confinement jusqu’au 1er décembre. » Même si les Français avaient, pour la grande majorité le sentiment qu’un reconfinement se profilait après les chiffres alarmants et grandissant de jour en jour, les mots d’Emmanuel Macron lors de sa prise de parole de 20h ce mercredi 28 octobre fait l’effet d’une bombe. Alors que le Premier ministre doit tenir une conférence de presse ce jeudi 29 octobre, le ministre de l’Éducation, de la Jeunesse et des Sports, apporte quelques précisions en répondant aux questions de Jeff Wittenberg.

Confinement : « Le protocole 2 signifie des mesures renforcées »

Jean-Michel Blanquer explique que dès le mois de juillet, le gouvernement a établi avec l’aide du Haut Conseil de la santé publique, un protocole en trois points. 
« Depuis la rentrée et jusqu’à aujourd’hui, on était dans le protocole 1, » ajoute le ministre de l’Éducation, avant de préciser : « Le protocole 2 signifie des mesures renforcées, notamment éviter au maximum le brassage des élèves, des mesures particulières pour les moments collectifs comme la cantine ou la récréation. » Dans ces nouvelles mesures, les élèves devront par exemple, restent dans leur classe, les professeurs seront amenés à se déplacer, les mesures d’hygiènes et d’aérations seront renforcées. « Il y a une évolution parfois de l’emploi du temps pour que les élèves n’aillent pas tous en même temps à la cantine, » déclare l’ancien directeur général de l’enseignement scolaire.

Établissements scolaires : « Je ne veux pas les fermer »

« La deuxième vague de cette épidémie pourrait être plus meurtrière » d’après le chef de l’État. La question principale des parents après cette allocution : ‘pourquoi maintenir l’ouverture des établissements scolaires alors que durant la première vague ces derniers ont été fermés ?’
À cette question, le ministre de l’Éducation est clair : « Le monde entier apprend de l’expérience vécue. (…) « Nous savons aussi que lorsqu’on confine, cela fait des dégâts. Je veux éviter le décrochage scolaire. Dans les lycées professionnels par exemple, c’est là que nous avons constaté le plus fort décrochage scolaire et encore, la France s’en est mieux tiré que d’autres pays. (…) Je ne veux pas les fermer parce que les ateliers sont le plus souvent en petit nombre et parce qu’il pourrait y avoir des dégâts psychologiques, sociaux, bien plus graves que l’épidémie elle-même. »

Jean-Michel Blanquer signale que le gouvernement « avait suivi ce que disait le Haut Conseil de la santé publique » et que « c’est en fonction du nombre de contaminations » que certaines écoles pourront fermer. Le plus important, pour le ministre de l’Éducation nationale « c’est que nos enfants et notre jeunesse ne pâtissent pas ou, en tout cas, le moins possible, de la nouvelle situation. »Cependant, ce dernier insiste sur l’hommage prévu le 2 novembre prochain à Samuel Paty. « Nous ne voulons pas renoncer à un tel hommage. La crise sanitaire ne doit pas nous faire oublier aussi les autres sujets très importants. Celui-ci est évidemment fondamental. Nous avons tous été bouleversé. Nous ne l’oublions pas. »