Les 4 vérités - Bruno Retailleau
Télématin- 8 min 42 s
- indisponible
- tous publics
Du même programme
- Télématin Télématin Émission du vendredi 22 novembre 2024 diffusé le 22/11 | 3 h
- Télématin Télématin Émission du jeudi 21 novembre 2024 diffusé le 21/11 | 3 h 1 min
- Télématin Télématin Émission du mercredi 20 novembre 2024 diffusé le 20/11 | 3 h 1 min
- Télématin Télématin Émission du mardi 19 novembre 2024 diffusé le 19/11 | 3 h
Chroniqueuse : Caroline Roux
Ce matin, Caroline Roux reçoit Bruno Retailleau, président du groupe LR au Sénat. Invité sur notre plateau, il revient sur la mort de Samuel Paty, professeur d’histoire-géographie, décapité ce vendredi 16 octobre à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines) pour avoir montré des caricatures de Mahomet à ses élèves.
« Cet acte terroriste doit être décrit pour ce qu’il est ce n’est pas seulement un acte barbare, c’est l’application de la charia sur le sol français. Nous sommes en train de perdre la guerre contre l’islamisme. Qui, désormais, osera faire des cours d’instruction civique en présentant des caricatures pour illustrer la liberté d’expression ? », se demande Bruno Retailleau.
Une posture ferme face aux extrémismes
« J’accuse le chef de l’État de ne pas suffisamment mener la guerre contre l’islamisme », indique Bruno Retailleau. Les mesures contre le séparatisme, présentées il y a une dizaine de jours ne suffisent-elles pas ? « Non cela ne suffit pas », juge Bruno Retailleau, qui ajoute : « J’attends d’Emmanuel Macron qu’il ne soit pas le président des discours mais qu’il soit le président des actes. Qu’il fasse la guerre. »
Interrogé sur les moyens de combattre l’islamisme radical, il répond : « On fait la guerre en étant présent sur tous les fronts. D’abord le front de l’islamisme lui-même avec la fermeture des mosquées. Il faut changer la loi. Au Sénat nous allons défendre une modification de la Constitution cet après-midi. Il faut un combat contre l’immigration massive parce que désormais le lien est établi, il faut donc accueillir moins. Faire ce que les autres pays européens ont fait : moins de regroupement familial et plus d’expulsions », précise Bruno Retailleau.