Les 4 vérités - Olivier Faure
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Chroniqueur : Jeff Wittenberg
Jeff Wittenberg reçoit Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste, dans les 4 vérités.
C’est un chiffre record, 10 593 nouveaux cas en 24 heures en France. Le 17 septembre, le ministre de la Santé, Olivier Véra a déclaré qu’il « va falloir apprendre à vivre avec le virus. » De nouvelles mesures sont en passe d’entrée en vigueur, notamment à Nice. Cependant, l’ensemble de la situation reste flou pour la majorité des Français et divise le monde politique. Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste s’exprime sur ce sujet.
Coronavirus : « Pour les mêmes situations, les mêmes réponses »
Le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure « ne souhaite pas être dans un esprit de polémique » car, selon lui, dans une situation comme celle-ci, « qui est très inquiétante, nous avons besoin de cohésion. » Cependant, il demande « au gouvernement des éclaircissements sur sa politique. » « Nous avons, effectivement l’OMS qui alerte, qui nous dit que nous avons atteint un seuil qui est supérieur à celui que nous avions avant le confinement pour l’ensemble de l’Europe. Et voilà un gouvernement qui donne le sentiment d’être dans une forme d’improvisation permanente. »
Le député de Seine-et-Marne déplore un manque de cohésion dans l’ensemble du pays. « Ce que je ferais si j’étais à la place du gouvernement actuel, c’est que je consulterais les élus, je consulterais les médecins, mais ensuite, je chercherais à prendre des décisions qui sont cohérentes d’un bout à l’autre du territoire. (…) Vous avez des départements qui prennent une décision et le département voisin, qui est parfois à 100 mètres de chez vous, en a pris une différente. Comment voulez-vous que les règles soient respectées ? » Il conclut : « Pour les mêmes situations, les mêmes réponses ! »
Brigestones : Stop aux « larmes de crocodile »
Le fabricant de pneus japonais, Bridgestones, a annoncé la fermeture de son usine à Béthune dans les Hauts-de-France, le 16 septembre dernier. C’est plus de 800 salariés qui vont se retrouver au chômage. Face à cette situation, le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire a parlé « d’une décision révoltante » et promet que le gouvernement va « mettre le paquet » pour tenter de sauver le site.
Quand Jeff Wittenberg demande à Olivier Faure si l’exécutif devrait en faire davantage, ce dernier lui répond : « Qu’il en fasse davantage oui, mais pas davantage dans les larmes de crocodile ! » Le premier secrétaire du Parti socialiste déplore le manque d’actions concrètes du gouvernement : « Ce qui est révoltant c’est qu’on ne fasse rien lorsque la situation est scandaleuse. » Selon lui, « Bridgestones, a reçu de l’argent public depuis de très nombreuses années » et « a fait le choix de ne pas investir dans l’entreprise ».
Ce manque d’investissements serait la conséquence directe de la fermeture de l’usine et Olivier Faure craint que ce schéma se reproduise. « Pourquoi le gouvernement comet-il à nouveau les mêmes erreurs avec le plan de relance ? Pourquoi les impôts de production des entreprises qui vont être supprimés ne font-ils pas l’objet d’un conditionnement ? » L’ancien porte-parole du Parti socialiste souhaite que des « conditions sociales et environnementales » encadrent la distribution de l’argent public. Dans le cas de Bridgestones, « il faut maintenant regarder ce qu’on peut faire pour investir dans l’entreprise. »
5G : « Je demande, moi aussi un débat. »
Olivier Faure a dénoncé les propos d’Emmanuel Macron qui a employé les termes « d’Amish » et de « lampe à huile » pour désigner celles et ceux qui sont contre le déploiement de la 5G.
Le premier secrétaire du Parti socialiste assure sa position : « Je demande, moi aussi un débat. » Il déclare « être pour le progrès technologique quand il est aussi un progrès humain. » Et poursuit. « Pour l’instant, on ne sait pas les dangers sur la santé. (…) À un moment où on n’arrête pas de dire qu’il faut être moins énergivore, est ce que c’est intéressant ou pas de le faire ? (…) Quand on sera tout, on fera le choix. »
Présenté par : Laurent Bignolas