Les 4 vérités - Jean-Baptiste Djebbari
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Chroniqueuse : Caroline Roux
Caroline Roux reçoit Jean-Baptiste Djebbari, ministre délégué aux Transports.
L’épidémie de Covid n’a pas éteint le mouvement social. A partir de ce soir (mercredi 16 septembre), une grève débute dans les transports. La CGT-RATP y appelle « les salariés et les agents » à « construire des mobilisations et des luttes pour ne pas se laisser faire », et donne rendez-vous aux grévistes parisiens, le jeudi 17 septembre, place de la République, pour une grande manifestation. La RATP assure qu'il n'y aura pas d'impact sur le réseau.
SNCF : « retrouver un équilibre dans les comptes »
Le ministre délégué chargé des Transports Jean-Baptiste Djebbari assure que ce mouvement sera peu suivi, qu’il y aura une circulation presque normal des trains notamment 100% des TGV et indique avoir « du mal à comprendre cette grève, dans la mesure où nous venons, il y a encore une semaine, d’allouer cinq milliards d’euros de soutien au secteur ferroviaire, que cela vient après les 35 milliards d’euros de reprise de dettes, j’ai du mal à comprendre, dans le moment que nous connaissons, la crise grave que nous vivons et le fait que le gouvernement soutien très fortement le ferroviaire, la raison profonde de leur mobilisation ».
La dette de la SCNF avec les grèves de décembre 2019 et la crise du coronavirus a augmenté durent cette année 2020. Une des solutions évoquées par le ministre délégué chargé des Transports est la cession d’actifs de filiale pour faire des économies. Le patron de la SNCF Jean-Pierre Farandou avait expliqué que c’était « prématuré ».
« Les investissements de l’État permettent de ne pas recourir tout de suite à la cession d’actif. Sur du moyen terme, la question se pose du point de vue entrepreneurial. Nous souhaitons que les comptes de la SNCF revienne à l’équilibre, des engagements pris pour 2024/2026. En 2017, la SNCF c’était 46 milliards d’euros de dette en dégradation. Nous voulons que le groupe retrouve son équilibre. »
Crise économique : « l’aviation civile n’a jamais connu une crise si profonde »
« La survie d’Air France/KLM n’est pas acquise » a déclaré le ministre néerlandais de l’Économie malgré l’aide de dix milliards d’euros de l’État français et néerlandais à la compagnie. Une alliance menacée ? demande Caroline Roux.
Concernant l’aviation, Jean-Baptiste Djebbari estime que le secteur traverse « de loin la crise la plus profonde que l’aviation civile, dans sa forme moderne, n’ait jamais connue ». « Nous savons qu’il y aura des difficultés, nous ne voyons pas pour le moment, revenir les voyageurs
‘affaire’ par exemple, il y a toujours des restrictions aux frontières de certains pays, tant que nous n’aurons pas un vaccin, nous aurons du mal à retrouver une dynamique de voyage et la confiance totale des passagers », pense le ministre.
Chez Airbus, « les départs volontaires ne suffiront pas » a dit le patron de la compagnie Guillaume Faury ; 4280 emplois sont déjà menacés.
« Grace au soutien public, près de 2000 emplois ont déjà été sauvés, le dialogue social est nourri chez Airbus. Je formule le vœu qu’il n’y ait pas de souffrance sociale, et s’il y a des départs contraints, qu’ils soient compensés à la bonne hauteur. »
Présenté par : Laurent Bignolas