Les 4 vérités - Éric Ciotti
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Éric Ciotti est l’invité des 4 vérités pour décrypter l’actualité de cette rentrée. Entre la crise sanitaire qui touche le pays et plus particulièrement des Bouches-du-Rhône, l’insécurité qui est devenue une des premières préoccupations des Français et le futur de la Droite, l’élu LR répond aux questions de Caroline Roux.
Covid-19 : « une priorité aux politiques de santé »
La reprise de l’épidémie se traduit par une occupation des 2/3 des « lits Covid » en réanimation dans les Bouches-du-Rhône. Une situation qui s’est aggravée durant l’été et cette rentrée.
Pour le député des Alpes-Maritimes, « Il y a eu une forme de relâchement, il y a eu une volonté de retrouver des liens sociaux, familiaux, amicaux et peut-être on en paye un peu le prix. Il faut retrouver des mesures de vigilance et prendre des mesures de protection. »
Éric Ciotti dit craindre la « conjonction » entre la grippe saisonnière et la Covid-19. Une explosion de la première, tandis que la seconde repart de plus belle, « les services hospitaliers n’y résisteraient pas ».
Selon l’élu LR, il faudrait obliger la vaccination contre la grippe pour un soignant ou une personne fragile : « Cette proposition n’a pas été retenue par le gouvernement, même si l’incitation a été forte. Tous les spécialistes s’accordent à dire que si nous avons les deux phénomènes en même temps, notre capacité hospitalière serait une nouvelle fois dépassée. »
Sur les quatre derniers mois, les tests de dépistage ont coûté un milliard d’euros aux comptes publics alors que le seuil d’un million de tests a été dépassé.
« Il y a une priorité aux politiques de santé » avoue de député des Alpes-Maritimes et de continuer : « la prise ne charge doit suivre, aujourd’hui on ne peut pas contingenter le remboursement des tests. Sur les masques, ça aurait dû être à l'Assurance maladie de prendre en charge pour les familles, et notamment celles qui ont des enfants scolarisés au collège ou au lycée, le coût. Il s’agit d’équipements de protection, de prévention. Il vaut mieux payer des masques avant, que des journées de réanimation qui coûtent 4.000 euros à l'Assurance maladie. »
Éric Ciotti : « L’insécurité ruine la vie de trop de nos concitoyens »
La crise sanitaire du coronavirus est au cœur de l’actualité de cette rentrée 2020, tout comme la sécurité. La présidente du Rassemblement national qui a retrouvé ses militants, ce dimanche 6 septembre dans le Var, a mis l’économie et « l’ensauvagement de la société » au cœur de son discours de rentrée, un terme controversé qu’elle a l’habitude d’employer, repris cet été par le ministre de l’Intérieur autant que par plusieurs leaders de la droite.
Gérald Darmanin va également « proposer de pénaliser » les certificats de virginité, dans le cadre du projet de loi contre les séparatismes que le gouvernement prépare pour cet automne.
« Je soutiens la démarche qui réaffirme la primauté des valeurs de la République sur les valeurs ou les règles religieuses. J’ai vu ce sondage extraordinairement inquiétant qui indique que pour les ¾ des jeunes de confession musulmane, les règles religieuses sont supérieures à celles de la République, c’est un échec considérable pour notre pays. »
« Je demande au ministre de l’Intérieur d’arrêter son cinéma et d’agir enfin. J’ai proposé d’interdire le voile ou signes religieux en sortie scolaire, le gouvernement a refusé. Cette mesure sera-t-elle présente dans la loi contre le séparatisme ? Arrêtons avec les ‘mesurettes’, ayons le courage d’agir, de mettre un coup d’arrêt à la montée du communautarisme. »
Alors que Gérald Darmanin observe un « ensauvagement » dans la société française, le ministre de la Justice, Eric Dupond-Moretti, évoque de son côté un « sentiment d'insécurité » plus qu'une véritable menace.
De son côté, un collectif lyonnais a déposé plainte contre son préfet pour « inaction » et pour « lutter contre la délinquance ».
Une démarche comprise par Éric Ciotti. « En dix ans, les homicides et tentatives d’homicides ont augmenté de 50%, chaque jour il y a un fait divers. Je suis frappé par la naïveté du ministre de la Justice qui parle d’un sentiment d’insécurité et qui nie l’ensauvagement, mais dans quel monde vit-il pour ignorer cette réalité qui est celle des Français ? L’insécurité ruine la vie de trop de nos concitoyens. »