Les 4 vérités - Julien Sanchez

Télématin

Chroniqueur : Guillaume Daret   Guillaume Daret reçoit Julien Sanchez, maire de Beaucaire et porte-parole du Rassemblement national.   Le Premier ministre Jean Castex accompagné du ministre de la Santé, Olivier Véran et du ministre de l’Éducation national Jean-Michel Blanquet, ont tenu une conférence de presse hier afin d’informer les Français et faire un point sur la situation concernant le coronavirus. Face à ces mesures, des incompréhensions et un questionnement semblent subsister.   Coronavirus : « Il y a un amateurisme dans la gestion de cette crise »   Alors que le port du masque devient obligatoire dans Paris et sa petite couronne, Julien Sanchez, maire de Beaucaire dans le Gard et porte-parole du Rassemblement national, revient sur les décisions prises par le gouvernement. « On a beaucoup tâtonné sur ces mesures gouvernementales. (…) On voit bien qu’il y a un amateurisme dans la gestion de cette crise ! » Le conseiller régional d’Occitanie est clair : « Je ne suis ni médecin, ni épidémiologiste. Ce qu’il faut regarder c’est ‘est-ce-qu’il y a un danger pour la santé ?’ Si oui, alors il faut le masque. » Il précise également que « les gens qui ont des revenus modestes puissent avoir des masques. »   Concernant la rentrée des classes, Julien Sanchez dénonce une nouvelle fois « l’amateurisme » de l’exécutif. « J’ai attendu tout le mois de juillet et tout le mois d’août des consignes claires de l’Éducation nationale. Je ne les ai pas reçues. J’ai appris par les médias qu’un protocole a été fait et n’a pas été envoyé aux communes. » Face au manque d’informations, le maire de Beaucaire affirme « avoir préparé le pire des scénarios » et ajoute : « nous avons respecté les distances de sécurité, nous distribuons du gel hydro-alcoolique à l’entrée des écoles. Nous avons acheté des thermomètres frontaux également pour les enfants. » Une réunion cet après-midi avec tous les directeurs d’école de la ville ainsi qu’un autre lundi avec toutes les assistantes maternelles sont prévues « pour que la rentrée se passe dans les meilleures conditions. »     Plan de relance : « Il faut faire confiance aux collectivités locales »     Le plan de relance sera annoncé le 3 septembre prochain. Julien Sanchez en appelle à l’annulation complète des charges. « Nous avons beaucoup de commerces aujourd’hui, de TPE, PME qui sont sur le point de fermer, au bord de la faillite parce que pendant deux mois, ils n’ont pas pu travailler. Il faut faire autre chose que des reports de charges. (…) Il faut des annulations. » Le simple report des charges causerait, selon le porte-parole du Rassemblement national « une catastrophe en fin d’année, avec un tiers des restaurants qui vont fermer et beaucoup d’autres choses. »   Le conseiller régional d’Occitanie espère que le gouvernement fera « confiance aux collectivités locales. » Selon lui, les régions peuvent faire travailler les entreprises locales. » Tout serait une question de budget. « On a besoin d’argent parce que les dotations de l’État ont baissé sous François Hollande et sous Emmanuel Macron. (…) Il faut nous soutenir et soutenir nos investissements. »     Insécurité :  « Il faut en finir avec cette inversion des valeurs »   Mercredi dernier, le Premier ministre Jean Castex a déclaré que « le service public de la justice fonctionne insuffisamment bien », annonçant dans la foulée la création de plusieurs centaines de postes.   Julien Sanchez, maire RN de Beaucaire « se réjouirait de voir des actes ». « Il faut en finir avec cette inversion des valeurs. » Selon lui, les victimes « se sentent impunies » parce que les coupables « sont réellement impunis car la justice ne fait pas son travail et qu’elle n’en a pas les moyens. » L’insécurité est depuis toujours le cheval de bataille du Rassemblement national et son porte-parole expose certaines des solutions qui pourraient être envisagées. « Il faut qu’il y ait des sanctions minimales imposées pour certains faits. Lorsque les délinquants sont étrangers, il faut un retour au pays parce que ce n’est pas le Club Med ici et on ne peut pas tout faire en France. »