Les 4 vérités - Bruno Retailleau
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Chroniqueuse : Caroline Roux
Caroline Roux reçoit Bruno Retailleau, président du mouvement politique Force républicaine.
Quel avenir pour la France ? Quel constat tirer dans le parti des Républicains qui a perdu des bastions importants comme Bordeaux et Marseille. Bruno Retailleau répond aux questions de Caroline Roux.
Abstention : la gifle
Le second tour des élections municipales n'a pas déplacé les foules, les chiffre le démontrent : abstention record, 60 % des Français ne s'est pas rendu aux urnes, il est donc temps de tirer des conclusions. Le parti majoritaire LREM a pris une claque tandis que les écologistes ont triomphé en raflant Lyon, Bordeaux ou Strasbourg et en participant aux succès d'Anne Hidalgo et Michèle Rubirola à Paris et Marseille.
Chez les Républicains, malgré quelques ombres au tableau, l'espoir renaît quelque peu avec des victoires dans des régions importantes comme à Toulouse.
Pour Bruno Retailleau, « les deux grands perdants de la soirée sont LREM mais également une défaite pour le Rassemblement national qui perd la moitié de ses effectifs municipaux. Or c'est l'affiche que l'on nous offre au second tour des présidentielles dans deux ans. Cette impasse démocratique montre la désespérance des Français vis à vis de ce gouvernement (..) Le premier enseignement, c'est qu'il faut faire respirer la France. Tout ne peut pas être dirigé de Paris, nous allons proposer une grande loi de décentralisation pour essayer de libérer les énergies au niveau local ».
Cet échec est lié à Emmanuel Macron selon le président du groupe les Républicains au Sénat : « L'individualisme, c'est la négation de la politique et il n'y est pas étranger ».
L'écologie, une alternance crédible ?
Avec ses victoires surprises à Lyon ou à Bordeaux, l'écologie se place comme le nouveau parti à la mode. Pour autant, Bruno Retailleau ne voit pas encore le parti écologiste comme une alternance crédible. « Il faut que l'écologie sorte de cette idéologie de gauche un peu comme en Allemagne. En Autriche, le chancelier de droite s'est allié avec le parti de l'écologie. Les écologistes n'ont pas le monopole de l'écologie. Je connais des maires en dehors des Verts qui ont proposé plein de solutions concrètes pour l'écologie (...) On a nous un fond qui est celui de la transmission, de la préservation, qui devrait nous porter naturellement vers l'écologie. Il faut se réinventer, proposer des solutions dans ce sens-là ».
L'espoir renaît chez les Républicains ?
Les victoires des Républicains dans des villes de moins de 10 000 habitants ont été importantes au cours de ce second tour des élections municipales. Ce qui montre « une belle résistance » selon Bruno Retailleau.
« Il faut faire attention de faire l'analyse de dire que nous avons bien tenu. Il ne peut pas y avoir de translation de confiance entre le niveau local et le niveau national. On est peut-être sur la voie d'une convalescence. Il nous faut une droite complète qui marche sur plusieurs pilliers. Le problème des écologistes au niveau national, c'est de répondre aux questions des Français sur le communautarisme, les questions de sécurité ».