Les 4 vérités - Cédric O
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Chroniqueuse : Caroline Roux
Le secrétaire d’État au numérique Cédric O, a lancé mardi 3 juin, une application nommée StopCovid. Contestée par les défenseurs des libertés, utiles pour les épidémiologistes, déjà 600 000 téléchargements ont été enregistrés. Comment fonctionne-t-elle ? Est-elle obligatoire ? Que faire en cas de contact « positif » ? Quelles informations personnelles sont utilisées ?
Cédric O est l’invité des 4 vérités.
Application StopCovid : sauver des vies en protégeant la vie privée
L’application StopCovid a déjà été téléchargée par 600 000 Français, un très bon démarrage pour le secrétaire d’État au numérique. Grâce au smartphone, elle permet d'informer les personnes qui sont entrées en contact rapproché avec un malade positif au Covid-19.
« Dès les premiers téléchargements, l’application évite les contaminations et évite les malades, voire des morts. Nous sommes très contents de ce démarrage. Évidemment, il faudra que plusieurs millions de Français aient cette application pour qu’elle prouve son efficacité », souligne Cédric O.
« J’appelle les Français les plus fragiles à télécharger cette application mais là où elle est le plus utile c’est lorsque des personnes croisent d’autres personnes notamment dans les transports en commun, dans les bars, restaurants ou encore dans les magasins, parce que c’est dans ces lieux que le virus circule. »
L’application StopCovid a connu de nombreux couacs : celle-ci est sortie en retard et a entrainé un téléchargement record d’une autre application catalane du même nom. De plus, StopCovid cristallise les critiques : n’est-elle pas sortie trop tard, a quoi sert-elle réellement ou encore comment fonctionne-t-elle ?
Pour Cédric O, cette application a été rendue publique le plus tôt possible et elle est toujours utile. « Le virus circule toujours, il y a eu plus de 100 morts hier, les Français continuent de se faire contaminer, nous ne savons pas s’il y aura une deuxième vague. »
StopCovid : vers une application obligatoire ?
Pour prouver son efficacité, de nombreuses voix s’élèvent pour rendre cette application obligatoire afin d’éviter une deuxième plus violente que la première. « Depuis le début, on parie sur la responsabilité des Français. On a fait un choix fort qui était de dire qu’elle serait uniquement d’installation volontaire. On a inscrit le fait que l’on ne pouvait pas vous forcer à installer l’application, ni un employeur, ni un commerçant », a expliqué le secrétaire d’État.
Marine Le Pen a été mardi 2 juin, l’invitée des 4 vérités. Sur le plateau de Télématin, elle a affirmé ne pas vouloir télécharger StopCovid car en tant qu’élue, elle souhaite protéger certaines données personnelles. Pour la présidente du RN, « il n’y a pas de contrôle parlementaire, ni de contrôle de la CNIL » (Commission nationale de l'informatique et des libertés).
« L’application est anonyme, il n’y a aucune donnée accessible. Elle est temporaire, puisque les données sont effacées au bout de 14 jours et elle est transparente, c’est-à-dire que le code est accessible », a tenu à rappeler Cédric O. « Toutes les garanties ont été prises pour protéger la vie privée, elle est utile pour sauver des vies. »
Télétravail : le flicage des entreprises
Cinq millions de Français sont aujourd’hui en télétravail. Avec le coronavirus, cette nouvelle pratique du travail, qui était peu développée en France est devenue petit à petit la norme dans certaines entreprises. Le journal Libération a publié dans ses colonnes que certaines entreprises françaises font installer un logiciel américain ‘Hubstaff’ pour vérifier le temps de travail des salariés effectifs mais aussi les mouvements de la souris avec la main.
« La plupart des Français qui sont passés en télétravail sont pour la plupart, globalement satisfaits. Je pense qu’il faut poser des cadres, il y a eu une évolution de la société et des entreprises. Je ne connais pas le logiciel Hubstaff mais il paraît intrusif. La CNIL doit jeter un œil dessus, il faut que des gardes fous soient mis. »