Les 4 vérités - Nicolas Bay
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Chroniqueur : Jeff Wittenberg
Jeff Wittenberg reçoit Nicolas Bay, député européen du Rassemblement national.
Depuis quatre jours, plusieurs villes de la région parisienne sont le théâtre de violences entre jeunes et forces de l’ordre. Depuis l'accident d'un jeune à moto lors de son interpellation par la police à Villeneuve-la-Garenne, les tensions sont vives, les policiers ont été la cible de tirs de mortiers et de feux d’artifice. A Gennevilliers, dans les Hauts-de-Seine (92), une école primaire a été touchées par un départ de feu rapidement maitrisé. L’accident, en plein confinement, a rapidement enflammé les réseaux sociaux, alimentés par des vidéos de témoins dénonçant une « bavure » policière.
Par la voix de la présidente du Rassemblement national Marine Le Pen, le mouvement d’extrême-droite s’est lancé dans de nouvelles attaques contre la politique du gouvernement sur la gestion de ces incidents dans les banlieues entre la police et jeunes de ces quartiers. Nicolas Bay, député européen RN est l’invité des 4 vérités.
« Le gouvernement a une part de responsabilité dans le laxisme qui fait que, les délinquants et parfois les criminels peuvent se balader tranquillement dans notre pays. Cette crise sanitaire révèle l’état de notre pays dans différents aspects : on a vu une vraie faillite dans la gouvernance de la France, une faillite du modèle économique mondialiste qui nous place dans une situation de dépendance totale notamment sur le plan industriel lorsqu’il s’agit de fabriquer des masques en papier, enfin une faillite de ce « vivre ensemble » qui nous a beaucoup été vendu. Aujourd’hui, on peut s’apercevoir qu’il ne fonctionne pas du tout, la France vit le confinement à deux vitesses, avec dans certaines zones des endroits ou la loi n’est pas respectée avec un déluge de violences inacceptables. »
Pour Nicolas Bay, les policiers sont sous équipés, en manque d’effectifs et de moyens.
Les policiers continuent les contrôles dans toute la France et veillent à ce que le confinement soit bien tenu mais selon, le député européen « les policiers sont tétanisés, ils ont la hantise de la bavure, ils n’osent pas agir face à des voyous extrêmement violents et on nous présente comme un martyr, une personne qui a été condamnée 14 fois, qui était sous contrôle judiciaire parce qu’il avait proféré des menaces de mort avec un hachoir, il faut sortir du laxisme, or le signal envoyé par le gouvernement c’est l’impunité totale. »
« Une guérilla urbaine dans toute la France » d’après Marine Le Pen
Dans certains quartiers, pour le Rassemblement national, des zones de non-droit ont été imposé. L’État ne se fait plus respecter et la France y est « bafouée » chaque jour.
Nicolas Bay se range de l’avis de la présidente RN et affirme que le ministre de l’Intérieur « sait qu’il y a des quartiers entiers ou les lois de la République ne sont pas appliquées » et continue « dans ces quartiers-là, ils ne respectent pas le confinement, ils agressent les policiers, pompiers et personnel soignant. Il faut faire preuve d’une fermeté absolue ! »
Le déconfinement est prévu à partir du 11 mai mais le retour à une vie un tant soit peu normale n’est pourtant pas en vue. Le gouvernement planche toujours sur son plan d'après confinement mais quelles en sont les conditions ? Une organisation qui prend du temps d’après la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye.
Dans les 4 vérités de ce matin Nicolas Bay poursuit : « ce déconfinement est complexe à organiser c’est indéniable, mais avant de savoir quelles sont les classes qui vont rouvrir le 11 mai, la question est, de manière générale, à quel moment les activités économiques vont-elles pouvoir reprendre ? La situation de beaucoup de nos compatriotes est très critique voir dramatique sur le plan économique et social. Aujourd’hui, nous voulons savoir s’il y aura des tests et des masques en quantité suffisante, pas seulement pour le personnel soignant mais pour tout le monde, dans les écoles ou dans les transports. Je ne fais pas confiance au gouvernement, ils communiquent énormément mais la réalité c’est que les masques ne sont pas arrivés. Olivier Véran, le ministre de la Santé nous dit qu’ils arriveront bientôt, nous voulons connaître la date ! »
Présenté par : Laurent Bignolas