La vidéo n'est pas disponible
On parle de ce qui vous intéresse ?
Juste pour vous proposer des recommandations… qui vous intéressent ;)
Les 4 vérités - Bruno Retailleau
Télématin- 7 min 50 s
- indisponible
- tous publics
Chroniqueuse : Caroline Roux Caroline Roux reçoit Bruno Retailleau, président du groupe LR au Sénat. Au lendemain du premier tour des élections municipales et dans le contexte du confinement chez soi face à la pandémie du coronavirus, Bruno Retailleau recommande de conserver les résultats d’hier tout en reportant le second tour. Le sénateur et président du parti Les Républicains rappelle que dans presque 60% des communes de France, le Conseil municipal a été complètement élu. Selon lui, il faudrait ainsi considérer ce résultat comme définitif. Bruno Retailleau appelle le Premier ministre Edouard Philippe à réunir la classe politique le plus rapidement possible afin de suivre des mesures. Face au Covid-19, le sénateur LR juge nécessaire mais insuffisant le civisme et l’altruisme des Français, il juge la décision d’un confinement général indispensable. « A l’échelle d’un pays, il faut des mesures de grande fermeté. Je pense qu’un confinement va s’imposer très vite. Il y a deux scénarios : il y en a un où le virus va s’arrêter parce qu’une très grande partie de la population française aura été contaminée. Ce qui veut dire des dizaines et des dizaines de milliers de morts. C’est un scénario que je ne souhaite pas pour mon pays. Il y a un autre scénario, c’est que l’on essaie de mettre des frontières, des barrières. Je pense aussi qu’il faut réfléchir aux frontières françaises : l’Allemagne, l’Autriche, le Danemark le font. Ce qui veut dire que l’économie va s’effondrer ». Le sénateur LR explique que derrière le terme de « gestes barrières », il est question de se protéger plus que de se replier sur soi. Il juge encore l’Europe « très timide » dans les mesures prises face à ce qui est devenu une pandémie. Bruno Retailleau attend du président Emmanuel Macron qu’il soit un « leader » européen et demande que « les mesures de confinement présentent une cohérence ». Selon lui, cette cohérence doit venir du gouvernement - éclairé par les scientifiques - car « les peuples, lorsqu’il y a une crise, lorsqu’il y a un choc, se tournent largement vers ceux qu’ils ont élu et vers leur communauté nationale. » Le journal Les Echos a annoncé que le gouvernement aurait prévu un plan de sauvetage de l’économie de trente milliards d’euros. Bruno Retailleau juge ce montant à la hauteur mais alerte devant le risque de passer d’une « crise de croissance transitoire à une crise définitive » : « des entreprises saines pourraient faire faillite conjoncturellement. Il faut garder notre tissu économique. Il y a des gens qui sont dans une profonde désespérance. Je pense à des restaurateurs, des indépendants, des entreprises qui voient s’effondrer leur chiffre d’affaire. Donc il ne faut plus d’impôts pour elles, il faut un fond de soutien. »
En savoir plusDu même programme
- Télématin Télématin Émission du jeudi 21 novembre 2024 diffusé le 21/11 | 3 h 1 min
- Télématin Télématin Émission du mercredi 20 novembre 2024 diffusé le 20/11 | 3 h 1 min
- Télématin Télématin Émission du mardi 19 novembre 2024 diffusé le 19/11 | 3 h
- Télématin Télématin Émission du lundi 18 novembre 2024 diffusé le 18/11 | 3 h 1 min
Chroniqueuse : Caroline Roux
Caroline Roux reçoit Bruno Retailleau, président du groupe LR au Sénat.
Au lendemain du premier tour des élections municipales et dans le contexte du confinement chez soi face à la pandémie du coronavirus, Bruno Retailleau recommande de conserver les résultats d’hier tout en reportant le second tour.
Le sénateur et président du parti Les Républicains rappelle que dans presque 60% des communes de France, le Conseil municipal a été complètement élu. Selon lui, il faudrait ainsi considérer ce résultat comme définitif. Bruno Retailleau appelle le Premier ministre Edouard Philippe à réunir la classe politique le plus rapidement possible afin de suivre des mesures.
Face au Covid-19, le sénateur LR juge nécessaire mais insuffisant le civisme et l’altruisme des Français, il juge la décision d’un confinement général indispensable.
« A l’échelle d’un pays, il faut des mesures de grande fermeté. Je pense qu’un confinement va s’imposer très vite. Il y a deux scénarios : il y en a un où le virus va s’arrêter parce qu’une très grande partie de la population française aura été contaminée. Ce qui veut dire des dizaines et des dizaines de milliers de morts. C’est un scénario que je ne souhaite pas pour mon pays. Il y a un autre scénario, c’est que l’on essaie de mettre des frontières, des barrières. Je pense aussi qu’il faut réfléchir aux frontières françaises : l’Allemagne, l’Autriche, le Danemark le font. Ce qui veut dire que l’économie va s’effondrer ».
Le sénateur LR explique que derrière le terme de « gestes barrières », il est question de se protéger plus que de se replier sur soi. Il juge encore l’Europe « très timide » dans les mesures prises face à ce qui est devenu une pandémie.
Bruno Retailleau attend du président Emmanuel Macron qu’il soit un « leader » européen et demande que « les mesures de confinement présentent une cohérence ». Selon lui, cette cohérence doit venir du gouvernement - éclairé par les scientifiques - car « les peuples, lorsqu’il y a une crise, lorsqu’il y a un choc, se tournent largement vers ceux qu’ils ont élu et vers leur communauté nationale. »
Bruno Retailleau attend du président Emmanuel Macron qu’il soit un « leader » européen et demande que « les mesures de confinement présentent une cohérence ». Selon lui, cette cohérence doit venir du gouvernement - éclairé par les scientifiques - car « les peuples, lorsqu’il y a une crise, lorsqu’il y a un choc, se tournent largement vers ceux qu’ils ont élu et vers leur communauté nationale. »
Le journal Les Echos a annoncé que le gouvernement aurait prévu un plan de sauvetage de l’économie de trente milliards d’euros.
Bruno Retailleau juge ce montant à la hauteur mais alerte devant le risque de passer d’une « crise de croissance transitoire à une crise définitive » : « des entreprises saines pourraient faire faillite conjoncturellement. Il faut garder notre tissu économique. Il y a des gens qui sont dans une profonde désespérance. Je pense à des restaurateurs, des indépendants, des entreprises qui voient s’effondrer leur chiffre d’affaire. Donc il ne faut plus d’impôts pour elles, il faut un fond de soutien. »
Présenté par : Laurent Bignolas