Les 4 vérités - Gilles Le Gendre
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Chroniqueur : Jeff Wittenberg
Jeff Wittenberg reçoit Gilles Le Gendre, président du groupe LREM à l'Assemblée nationale.
Le député Les Républicains du Haut-Rhin Jean-Luc Reitzer ainsi que deux autres employés de l’Assemblée nationale sont infectés par le coronavirus. C’est ce que fait savoir Richard Ferrand, le président de l’Assemblée dans un communiqué de presse.
Le représentant LR a été hospitalisé dans un état sérieux à Mulhouse.
Gilles Le Gendre fait part de son émotion et de sa sympathie concernant les personnes touchées par le Covid-19.
« Il y a un dispositif d’alerte qui a été mis en place par le président de l’Assemblée nationale et les questeurs qui s’est immédiatement déclenché. Il faut dire que l’Assemblée nationale n’est pas un cas à part, il ne faut pas surréagir. Nous avons un contrat de confiance avec les Français qui repose sur plusieurs piliers : la certitude que depuis le début, le gouvernement prépare le dispositif pour faire face à un risque maximal en matière d’équipements hospitaliers, de masques, de dispositifs de santé, nous sommes calés sur le risque maximal.
Sur la transparence : nous disons la vérité plusieurs fois par jour, le ministère de la Santé donne des indications. Nous savons aujourd’hui qu’il y a sept décès en France et à cette date, que le nombre de cas ne cesse d’augmenter de manière exponentielle chaque jour, l’épidémie progresse en France. Nous ne voulons pas prendre de mesures spectaculaires ou coercitives, le but c’est de prendre des mesures qui soient utiles, qui permettent de freiner la progression du virus, ce qui est le cas depuis le début en France. »
Jeff Wittenberg revient sur un des autres sujets de la semaine : l’emploi du 49.3 par le gouvernement pour faire adopter le projet de loi sur la réforme des retraites.
D’après un sondage, près de 70% des Français sont opposés à ce recours et 71% d’entre eux, pensent qu’il y aura des sanctions par les urnes lors des élections municipales.
Le président du groupe LREM l’affirme « personne n’aime utiliser le 49.3 ! » avant de confirmer que le Premier ministre répondait « à une situation exceptionnelle, à savoir la volonté de deux groupes d’opposition d’empêcher que le débat sur les retraites se fasse normalement. Au bout de 116 heures de débat, nous n'avions eu le temps d’aborder que sept articles sur 65, nous avons donc utilisé cet outil constitutionnel. »
Présenté par : Laurent Bignolas