Les 4 vérités - Florence Parly
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Chroniqueuse : Caroline Roux
Caroline Roux reçoit Florence Parly, ministre des Armées.
L’escadron de l’Esterel qui a participé aux rapatriements des Français de Wuhan en Chine est également touché par le virus Covid-19. Depuis le diagnostic de huit cas potentiels, les interrogations se multiplient. Les militaires sont-ils responsables du début de la contamination dans l’Oise ?
Pour la ministre des Armées, « le début de la contamination ne vient absolument pas des militaires de l’Oise et les faits ont été établis.
Le 31 janvier, un escadron de militaires a assuré sa mission de protection des Français partout dans le monde et donc à Wuhan jusqu’en France. Cet équipage n’est jamais descendu de l’appareil lorsqu’il a atterri sur le sol chinois, et lorsqu’il est reparti et est arrivé à Istres (Bouches-du-Rhône) avec les 193 passagers, l’équipage a été confiné pendant 14 jours à domicile avec prise de température. Pendant le vol, tous ont été équipés de masques FFP2. Au terme de ces 14 jours, il est apparu de façon scientifique que les militaires ont été testés, et n’étaient pas porteurs du virus. »
De nombreuses questions sont posées concernant les tests des militaires dès le retour sur le sol français.
« Il y a eu un cas pour lequel une ambiguïté a pu exister. On s’est demandé si l’un des membres d’équipage et son compagnon avaient pu être en contact avec du personnel de la base de Creil qui, lui, s’est avéré être malade. Ces personnes ont été testées, elles ne sont pas malades et aucun membre de l’équipe de l’Esterel n’est malade. Tout le monde est en bonne santé.
Il n’y a aucun lien entre cette opération de rapatriement des Français depuis la Chine et l’apparition du virus sur la base de Creil. L’armée française se doit d’être disponible en tout temps et en tout lieu pour soutenir les services de l’État. Si la situation justifiait une intervention des armées, il faut apporter un soutien et une solidarité. Le service de santé des armées est pleinement mobilisé, nous avons des hôpitaux militaires qui se tiennent prêts à accueillir des malades. Oui nous sommes prêts à intervenir en cas de nécessité. Il faut bien comprendre que les armées doivent aussi pouvoir mener les missions qui sont les leurs. »
La situation en Syrie fait craindre une des pires catastrophes humanitaires de ces dernières années. Un Conseil de défense est organisé alors que la Turquie et Bachar el-Assad, aidé par les Russes, s’affrontent.
« Il faut dans un premier temps, souligner le caractère absolument dramatique et tragique dans la ville d’Idlib, une des plus graves crises humanitaires que le monde ait connu durant les dernières années. Cette crise humanitaire vient du fait que, pendant le « Printemps arabe » le régime du président en place, a réprimé violement son propre peuple. Alors que les troupes de Bachar el-Asad perdaient du terrain, la Russie est venue au secours du président qui a inversé littéralement le rapport de force. Cette situation ne prévaut que par le soutien de la Russie. Il nous faut absolument obtenir un cessez-le-feu et l’accès des convois humanitaires dans cette zone, chose que la Russie refuse. Il y a plus de 900 000 réfugiés et ces questions doivent être les priorités de nos discussions dans les prochains jours. En tout cas, la France souhaite que le cessez-le-feu intervienne le plus rapidement possible. C’est impératif. »
Présenté par : Laurent Bignolas