Les 4 vérités - Amélie de Montchalin
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Chroniqueuse : Caroline Roux
Caroline Roux reçoit Amélie de Montchalin, secrétaire d'Etat aux Affaires européennes.
En Italie, 52 000 résidents sont confinées et un troisième décès lié au Coronavirus vient d’être confirmé par les autorités italiennes. Le Carnaval de Venise a été interrompu ainsi que des matchs de football.
Au total, 78 000 personnes ont été contaminées à l’échelle de la planète.
Pour Amélie de Montchalin, secrétaire d’État aux Affaire européennes, « la réponse est, dans chaque pays, intensive et vigilante. Les Italiens prennent des mesures de grandes ampleurs, nous sommes également en France en grande vigilance. Il y a 70 hôpitaux sur notre territoire qui seront prêts dans les prochaines heures, à accueillir si besoin des malades. Il y a plusieurs étapes de préparation, de solidarité vis-à-vis de la Chine et maintenant de l’Italie, a apporté des solutions et des moyens.
La réponse européenne c’est qu’il y a une grande coordination, aussi au niveau du G7, en Europe, l’ancienne ministre de la Santé Agnès Buzyn a été en contact avec les 27 ministres de la Santé. La clé c’est la coordination au niveau sanitaire, au niveau des expertises médicales. Tous les experts font des simulations d’épidémie pour voir comment elle pourrait se propager, c’est de cette manière que nous avons compris que le confinement était une bonne mesure. Nous sommes en train d’apprendre et de nous mobiliser. »
Les 27 se sont séparés vendredi 21 février sans accord sur le prochain budget pluriannuel européen. Les dirigeants de l’UE ont échoué à trouver un compromis sur le budget 2021-2027, le premier post-Brexit.
« La France s’est rendue à cette réunion avec la volonté de trouver un accord, c’est un budget pour les sept ans qui viennent, c’est important pour les agriculteurs, les élus locaux, les DOM-TOM ainsi que pour notre industrie, notre défense, notre espace… c’est important pour la prochaine décennie européenne. S’il n’y a pas eu d’accord c’est qu’il y a une méthode que nous devons repenser fondamentalement. On ne peut pas arriver à ces sommets et voir des blocs, des divisions, de la désunion. Notre position, c’est que nous ne pouvons pas avoir des priorités du XXIème siècle qui seraient financées avec les moyens qui ont 20 ans et donc il nous faut de l’argent, nous devons augmenter nos moyens d’action pour augmenter nos ambitions. »
Jean-Louis Bourlanges, député Modem des Hauts-de-Seine et vice-président de la commission des Affaires européennes à l’Assemblée nationale a déclaré : « nous sommes plombés par le triomphe de l’individualisme, du localisme, du sectarisme. »
Pour Amélie de Montchalin « nous sommes dans une forme d’impasse, parce que d'un côté on parle beaucoup d’Europe et la France alimente cette ambition européenne, et de l’autre on a une vision comptable et de juste retour. C’est pour cela qu’il faut un sursaut, arrêter de faire nos petits chèques et nos comptes d’apothicaire, on se donne des vrais moyens et ressources. Les GAFA, les acteurs financiers, les gros pollueurs, ceux qui importent du plastique bénéficient de l’Europe et qui n’y contribuent pas ! C’est là-dessus que nous devons continuer notre travail et le 1er janvier 2021 nous devons avoir un budget. »
Présenté par : Laurent Bignolas