Les 4 vérités - Jean-François Copé
Télématin- 8 min 25 s
- indisponible
- tous publics
Du même programme
- Télématin Télématin Émission du jeudi 21 novembre 2024 diffusé le 21/11 | 3 h 1 min
- Télématin Télématin Émission du mercredi 20 novembre 2024 diffusé le 20/11 | 3 h 1 min
- Télématin Télématin Émission du mardi 19 novembre 2024 diffusé le 19/11 | 3 h
- Télématin Télématin Émission du lundi 18 novembre 2024 diffusé le 18/11 | 3 h 1 min
Chroniqueuse : Caroline Roux
Caroline Roux reçoit Jean-François Copé, maire de Meaux.
Le chef de l’État a annoncé lors d’une visite en Alsace, des mesures contre le « séparatisme islamique ». Des actions pour supprimer les « influences étrangères » sur l’Islam en France allant des imams étrangers au financement des mosquées sans pour autant stigmatiser les musulmans français.
Pour Jean-François Copé « ce séparatisme ou communautarisme c’est l’instrumentalisation d’une religion, en l’occurrence la religion musulmane, à des fins de domination psychique et politique sur une partie de nos concitoyens.
C’est de mon point de vue, l’un des problèmes les plus difficiles et les plus dangereux auquel la République ait eu à faire face. C’est un ferment évident de division et de violence que subit les Français et encore plus ceux de confession musulmane qui n’ont aucune envie de ça !
L'instrumentalisation de cette minorité est encore plus dangereuse car les politiques, et plus précisément à Paris, font preuves d’une naïveté et d’une bonne conscience totalement déconnectée de ce qui se passe sur le terrain. »
Le président de la République a annoncé quatre gros chantiers : limiter les influences étrangères via les financements mais aussi des imams étrangers, lutter contre le séparatisme islamique et remettre la République dans les quartiers.
« Il faut dire que se sont de bonnes idées mais nous les évoquons depuis des années et on n’avance pas dessus. Il est temps de prendre des décisions ! De manière générale, j’ai un doute, je suis assez sceptique sur la crédibilité de tout cela, sur la faculté d’Emmanuel Macron à avancer sur ces sujets. Je suis plutôt pour certaines mesures économiques qu’il a pris car je pense qu’il connaît assez bien ces dossiers-là, autant ce qui me frappe, c’est le décalage dans son comportement mais aussi dans l’usage de certains mots qu’ils utilisent. Emmanuel Macron a beaucoup de diplômes mais il lui manque une chose : il n’a jamais été maire ! Il ne connaît donc pas les réalités sur ces minorités qui touchent la majorité. »
Jean-François Copé a été ministre délégué au Budget et à la réforme de l’État dans le gouvernement de Dominique de Villepin à partir de novembre 2004. Un document reçu par les partenaires sociaux lors de la Conférence de financement dévoile qu’entre 2018 et 2030, le système des retraites pourrait enregistrer un déficit de 113 milliards d’euros.
« Il sera impossible d’éviter une mesure d’âge. Je ne comprends pas pourquoi le gouvernement est aussi flou depuis tant de mois alors que c’est un sujet que tout le monde connaît. Il fallait simplifier cette réforme, il y a trop de chose dedans ce qui a créé un désordre considérable dans le pays avec une grève à la SNCF et à la RATP qui a tout bloqué. Il fallait faire des choses simples sur des sujets complexes. Une mesure d’âge comme l'a fait le reste de l’Europe, une mesure sur les retraites les plus basses pour assurer un minimum retraite et puis s’occuper bien évidement des régimes spéciaux. Aujourd’hui personne ne comprend le régime à point, c’est la panique générale ! »
Présenté par : Laurent Bignolas