Les 4 vérités - Jean-Pierre Raffarin
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Chroniqueuse : Caroline Roux
Caroline Roux reçoit Jean-Pierre Raffarin, ancien Premier ministre.
Le gouvernement n’arrive pas à tourner la page de la contestation après 43 jours de grève, l’ancien Premier ministre sous Jacques Chirac, Jean-Pierre Raffarin réagit aux actualités qui font la Une des journaux…
Ségolène Royale est sur le coup d’une enquête préliminaire. Le Parquet national financier se penche sur ses dépenses comme ambassadrice des pôles et sera démise de ses fonctions le 24 janvier prochain. Le gouvernement lui a sommé rester dans la réserve. De son côté, la principale intéressée a déclaré « qu’on a tenté de la faire taire. »
« Laissons la procédure se dérouler. Ségolène Royal doit se souvenir que dans notre bon Poitou-Charentes, on savait depuis longtemps qu’il est difficile d’avoir le beurre et l’argent du beurre. » déclare sur le plateau de Télématin l’ancien numéro deux du gouvernent.
Pur beaucoup, ces sorties médiatiques indiquent un retour médiatique en politique. Pour Jean-Pierre Raffarin, l’ancienne candidate à l’élection présidentielle « n’est jamais partie de la scène politique. Elle ne peut pas faire autre chose et elle ne fera pas autre chose, elle restera dans le paysage ! Le Parti socialiste a totalement disparu en un rien de temps, et beaucoup pense qu’il faut réveiller le socialisme, qu’il n’est pas mort. »
Concernant les grèves qui durent depuis plus d’un mois, Édouard Philippe a haussé le ton en expliquant que la grève à la RATP et à la SNCF « n’a que trop duré ». Ce 16 janvier se déroule une sixième journée de manifestation. Le gouvernement ne parvient pas à clore cette séquence de grève.
« Nous sommes aujourd’hui dans un affrontement qui arrive à son terme. Cette grève va finir pas coûter plus cher que la réforme. Nous sommes dans une situation qui pénalise les Français donc il faut arrêter cette grève. Maintenant nous sommes dans un face à face et il faut choisir : soit c’est le Édouard Philippe, soit c’est Philippe Martinez. Chacun son camp mais il faut en sortir ! Les premières victimes sont les Français les plus fragiles… »
Philippe Martinez, le Secrétaire général de la CGT continue de demander le retrait de cette réforme des retraites et compte bien poursuivre la grève pour obtenir gain de cause. Pour Jean-Pierre Raffarin, « il ne l’obtiendra pas ! Dans une démocratie il faut respecter le choix de la majorité. »
L’Exécutif a fini par admettre qu’il y avait un problème dans le maintien de l’ordre et a appelé la police à respecter les principes de déontologie.
« Il faut que les règles soient respectées, nous sommes dans un état de droit. Il faut constater qu’aujourd’hui dans la société, il y a une violence incroyable. Il faut dans un premier temps que les responsables politiques et les élus fassent attention à leurs langages et à leurs comportements. On ne peut pas accepter les violences et les dégradations que l’on constate lors des manifestations. Il est clair que les policiers doivent faire en sorte de maintenir l’ordre, ils ont besoin de l’utilisation de la force, il ne faut pas les accuser mais s’il y a des dysfonctionnements il faut pouvoir sanctionner. »
Enfin la Chine et les États-Unis ont signé un accord commercial qui a fait baisser les tensions entre les deux pays.
« La tension reste vive malgré tout. La Chine qui est numéro deux veut tout faire pour prendre la place commerciale du numéro un : les États-Unis. Ces deux géants restent dans un conflit durable qui peut mal se terminer. La France devra donc prendre des initiatives. »
Présenté par : Laurent Bignolas