Les 4 vérités - Marine Le Pen

Télématin

Chroniqueuse : Caroline Roux      Caroline Roux reçoit Marine Le Pen, présidente du Rassemblement national.   Après une nouvelle journée de manifestation, le gouvernement prévoit de reprendre les négociations. Pourtant, le Premier ministre s’est exprimé le 17 décembre en affirmant « sa totale détermination à passer cette réforme ». Laurent Pietraszewski, député LREM du Nord, a été nommé en urgence, dans la nuit de mardi à mercredi, secrétaire d'Etat en charge des retraites. Pour Marine Le Pen « c’est du macronisme pur jus qui a le même profil qu’un certain nombre de ministres, il est issu d'un grand groupe et a été le rapporteur de la loi travail qui n’a pas été marqué par la grande considération portée pour les salariés ». « Pour moi c’est le Premier ministre qui est à la manœuvre, il est responsable de cette réforme des retraites et c’est lui qui la mènera jusqu’à la décision de la retirer si la lucidité lui vient ». Jean-Paul Delevoye a donné sa démission au président de la République après les nombreuses affaires qui sont sorties à son sujet concernant des conflits d’intérêt et des erreurs dans sa déclaration de patrimoine. Le journal Le Monde a révélé que l’exécutif était informé du cumul des rémunérations de Delevoye. « Je pense que ces révélations doivent interroger la justice qui sera, j’en suis convaincue, saisie de la situation de Monsieur Delevoye puisqu’il y a incontestablement violation de la constitution mais également de la loi ».   Concernant la réforme des retraites, Edouard Philippe a réaffirmé sa détermination à passer cette loi, pourtant des centaines de milliers de personnes ont à nouveau, défilé dans les rues pour s’y opposer. Pour la présidente du Rassemblement national, « le gouvernement doit comprendre que cette réforme des retraites est massivement rejetée par les Français et pas seulement par les personnels de la fonction publique ou de ceux qui ont un régime spécial. Il faut dire que les salariés du privé vont être les premiers à être touchés par cette réforme. Ils vont être précarisés, ils ne connaîtront pas le montant de leurs retraites, qui sera calculée sur toute la carrière ce qui signifie une baisse mécanique… Au final, il n’y a que des perdants dans cette réforme et tout est à jeter ! » Pour conclure, Marine Le Pen affirme « être du côté des Français et de leurs avenirs, de la dignité qui doit être assurée à nos anciens lorsqu’ils arrêtent leurs carrières professionnelles. C’est pour cela que je me bats ! »