Les 4 vérités - Florian Bachelier La vidéo n'est pas disponible

Les 4 vérités - Florian Bachelier

Télématin

  • francetv
  • 9 min
  • indisponible
  • tous publics
Chroniqueur : Jeff Wittenberg      Jeff Wittenberg reçoit Florian Bachelier, député LREM.   Sur le plateau de Télématin, le ministre de l’Economie et des Finances Bruno Le Maire a affirmé le jeudi 12 décembre que tout était négociable y compris l’âge pivot de départ à la retraite à 64 ans. Ce matin, Florian Bachelier, député LREM nous explique pourquoi l’exécutif attend avant de faire un pas en arrière concernant l’âge d’équilibre. « La réforme des retraites est une conquête sociale majeure, historique. La CFDT en a rêvé, nous l’avons fait : c’est-à dire la pension minimale à 1000 euros, chaque heure qui est travaillée puisse ouvrir des droits à la retraite. C’est une avancée majeure essentielle mais nous voulions le financer. Il y a une piste de réflexion qui a été de dire la vérité aux Français, qu’il faudrait travailler un petit peu plus pour avoir une retraite à taux plein ».   Le secrétaire général de la CFDT a déclaré que cet âge de départ à la retraite à 64 ans ne répond pas en réalité à des mesures financières contrairement à ce que dit la majorité présidentielle, mais à une réponse idéologique pour l’électorat de droite qui est aujourd’hui majoritairement derrière d’Emmanuel Macron. « Nous avons dit aux partenaires sociaux qui veulent bien discuter et se mettre autour de la table des négociations, que nous avons jusqu’en 2022 pour trouver une solution. Si la piste de l’âge pivot à 64 ans n’est pas pertinente, si Laurent Berger en trouve une meilleure, nous disons banco, nous la prendrons ».   Les manifestations se poursuivent contre cette réforme et tous les syndicats sont unis, ce qui n’était pas arrivé depuis 2010. « Ce n’est pas agréable de voir des centaines de milliers de Français dans les rues pour crier leur colère, mais je veux aussi avoir un mot à ceux qui galèrent dans les transports, les entrepreneurs, les chefs d’entreprises qui doivent supporter l’absentéisme forcé, les commerçants qui doivent tirer leurs rideaux, les parents d’élèves qui voient les écoles fermées ».

Du même programme

Chroniqueur : Jeff Wittenberg 

 

 

Jeff Wittenberg reçoit Florian Bachelier, député LREM.

 

Sur le plateau de Télématin, le ministre de l’Economie et des Finances Bruno Le Maire a affirmé le jeudi 12 décembre que tout était négociable y compris l’âge pivot de départ à la retraite à 64 ans.
Ce matin, Florian Bachelier, député LREM nous explique pourquoi l’exécutif attend avant de faire un pas en arrière concernant l’âge d’équilibre.

« La réforme des retraites est une conquête sociale majeure, historique. La CFDT en a rêvé, nous l’avons fait : c’est-à dire la pension minimale à 1000 euros, chaque heure qui est travaillée puisse ouvrir des droits à la retraite. C’est une avancée majeure essentielle mais nous voulions le financer. Il y a une piste de réflexion qui a été de dire la vérité aux Français, qu’il faudrait travailler un petit peu plus pour avoir une retraite à taux plein ».

 

Le secrétaire général de la CFDT a déclaré que cet âge de départ à la retraite à 64 ans ne répond pas en réalité à des mesures financières contrairement à ce que dit la majorité présidentielle, mais à une réponse idéologique pour l’électorat de droite qui est aujourd’hui majoritairement derrière d’Emmanuel Macron.

« Nous avons dit aux partenaires sociaux qui veulent bien discuter et se mettre autour de la table des négociations, que nous avons jusqu’en 2022 pour trouver une solution. Si la piste de l’âge pivot à 64 ans n’est pas pertinente, si Laurent Berger en trouve une meilleure, nous disons banco, nous la prendrons ».

 

Les manifestations se poursuivent contre cette réforme et tous les syndicats sont unis, ce qui n’était pas arrivé depuis 2010.

« Ce n’est pas agréable de voir des centaines de milliers de Français dans les rues pour crier leur colère, mais je veux aussi avoir un mot à ceux qui galèrent dans les transports, les entrepreneurs, les chefs d’entreprises qui doivent supporter l’absentéisme forcé, les commerçants qui doivent tirer leurs rideaux, les parents d’élèves qui voient les écoles fermées ».

Présenté par : Laurent Bignolas