Je suis devenue maman après 10 ans d’attente
La maison des Maternelles- 10 min 29 s
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Le choc du diagnostic
Jeunes mariés, Cécile et son conjoint se lancent dans un projet bébé, bien loin d’imaginer ce qui les attend. Les cycles s’enchaînent sans donner lieu à une grossesse, Cécile décide alors de consulter sa gynécologue qui dans un premier temps la rassure. Six mois plus tard, Cécile consulte à nouveau sa médecin qui découvre qu’elle est atteinte du SOPK : le syndrome des ovaires polykystiques. La gynécologue prescrit alors à Cécile des examens complémentaires :
« Après des examens plus poussés, je reçois un courrier du cabinet de ma gynéco, me disant : « Je ne peux rien faire pour vos problèmes d’infertilité et je vous adresse en PMA »... C’est un premier choc de ne pas pouvoir concevoir naturellement. »
Un parcours de PMA long et douloureux
Cécile et son conjoint commencent le protocole de PMA par trois stimulations ovariennes, qui se soldent par des échecs. Ils passent alors aux inséminations avant de devoir passer aux FIV. Au fil des années et des échecs successifs, Cécile et son mari perdent leur optimisme :
« Au départ, nous sommes optimistes, on se dit qu’on a 31 ans tous les deux, qu’on est jeunes, que pour mon conjoint tout va bien. On découvre « les joies » de la PMA avec les examens, les contrôles réguliers, les rapports programmés et le manque de spontanéité. »
Lassés des traitements et des échecs, le couple décide de tout arrêter après 6 ans de PMA, et se font à l’idée d’une vie sans enfant. Pourtant, Cécile va tomber enceinte quelques temps après. Malheureusement, elle fait une fausse couche à 5 semaines d’aménorrhée :
« Quand mon médecin m’a annoncé que j’étais enceinte, je me suis dit que ce n’était pas possible, j’étais en train de me dire que je ne pouvais pas avoir d’enfant et que finalement, ça arrivait. Quelques jours après, j’ai fait une fausse couche. Je culpabilisais, je me disais que j’avais déjà eu du mal à tomber enceinte, et que quand ça arrivait enfin, je n’arrivais pas à garder le bébé… »
Conseillée par des membres de sa famille, Cécile se tourne vers la médecine douce :
« Ma tante me parle de la cure thermale de Salies de Béarn spéciale infertilité. Je me dis que partir 3 semaines, ça ne peut pas me faire de mal, vu toutes les épreuves qu’on a traversées. J’ai rencontré des personnes qui vivaient la même chose que nous. L’équipe était très humaine, c’était reposant. Normalement, la cure est efficace dans les 6 mois, mais pour moi il ne s’est rien passé. »
Une grossesse inattendue
Pour ne rien regretter, Cécile se laisse convaincre par un acupuncteur spécialiste de l’infertilité. Elle vient à Paris le consulter. Parallèlement, elle décide de prendre sa santé en main afin de limiter les risques de développer un diabète. Quelques semaines plus tard, Cécile ressent des douleurs abdominales. Elle fait une prise de sang, qui indique qu’elle est enceinte. Même si la future maman est anxieuse à l'idée de faire une nouvelle fausse-couche, le fœtus s’accroche. Cécile a cependant du mal à se réjouir :
« C’est un bouleversement, on était préparés à une vie sans enfant, et là, tout est remis en question. Je n’ai pas pu me réjouir tout de suite, en plus j’ai eu un épisode complexe : j’ai eu un décollement de placenta 8 semaines après le test de grossesse. J’ai eu assez peur. J’ai réussi à me réjouir seulement à 5, 6 mois de grossesse. »
La grossesse se passe bien malgré l’appréhension de Cécile et son diabète gestationnel. 15 jours avant ses 40 ans, Cécile devient la maman du petit Clément :
« J’ai eu un peu de mal à réaliser. J’ai fait un baby blues comme beaucoup de mamans, mais peut-être accentué par le fait que je ne m’attendais tellement plus à devenir maman, j’avais l’impression d’être un peu dans un rêve. Ça a duré quelques jours, mais après, on a tout de suite pris nos marques. Clément a 2 ans aujourd’hui, on a conscience de notre chance d’avoir eu ce bébé. »